Il est passé "du burn out au bore out" depuis la démission de son ancien directeur. Depuis, Frédéric Mailly n’a toujours pas de fiche de poste. Il enchaine donc les arrêts maladie, la situation pesant sur son état mental, et cela même s'il a gagné en première instance son procès contre Patrick Corré pour des faits de harcèlement moral.
A l’origine développeur social et urbain au sein de la SEM, Frédéric Mailly regrette que les propositions qu'il a faites "soient restées sans suite". De plus, déplore-t-il, malgré l’organisation renouvelée au sein des bureaux à l’arrivée de la nouvelle direction, "[son] environnement professionnel est resté le même avec des collègues qui ne [lui] parlaient pas et n’ont pas levé le petit doigt durant la période Corré".
Le cadre totalise ainsi 490 jours d’arrêts depuis ces 5 dernières années. Début juillet dernier, le maintien de salaire prévu a cessé. Pensant pouvoir compter sur le relais de la prévoyance après un délai de carence, Frédéric Mailly attend toujours sans obtenir de réponses claires. Il ne perçoit ainsi depuis quelques mois que des indemnités journalières à 50%. "Je n'ai toujours rien reçu et me retrouve dans une situation financière catastrophique", désespère-t-il.
Subit-il les conséquences de sa plainte ?
Sur le plan syndical, Frédéric Mailly, également délégué syndical de l’UR974, déclare ne pas recevoir les convocations, documents lui permettant de participer au Comité Social et Economique. "Même en arrêt, je dois conserver mes prérogatives", avance-t-il. Sur la base de ces éléments, le cadre et représentant syndical a saisi l’inspection du travail et a écrit à la procureure de la République pour délit d’entrave et discrimination. Frédéric Mailly craint finalement de continuer à subir les conséquences de sa plainte portée en 2018 pour des faits courant depuis 2014.
Les révélations sur la situation financière de la Sodegis après le rapport de l’Ancols mais aussi celles sur les méthodes managériales discutables font que pour lui les salariés de la SEM restent "les dindons de la farce". Face à la dette, il a fallu en effet réduire le train de vie, geler les salaires ou encore réaffecter dans de nouveaux services, et cela dans le cadre du plan de redressement opéré avec la Caisse de Garantie du Logement Locatif Social (CGLLS). Quatre personnes ont ainsi quitté la Sodegis dans le cadre d’un licenciement économique et des procédures ont été lancées aux prud’hommes.
Cette nouvelle organisation du personnel "a toujours eu lieu dans la communication" et dans "l’application du Code du travail et des conventions collectives", assure de son côté François Cornuz, directeur général de la Sodegis depuis 2018. Face au déficit de 15 millions d’euros, "nous aurions pu être en cessation de paiement et il n’y a pas eu non plus de licenciement de masse", rétorque le directeur général. "Dans un an et demi, le plan de redressement prendra fin. Nous sommes très largement à l’équilibre. C’est encore fragile, c’est une évidence, mais dans l’année à venir si nous maintenons une gestion rigoureuse nous pourrons en sortir", se réjouit François Cornuz, qui attribue "cette réussite à l’ensemble du personnel de la Sodegis et aux soutiens des actionnaires", à savoir les élus de la CASUD, en particulier Patrick Lebreton, président de la SEM, et André Thien Ah Koon, président de la CASUD.
A l’origine développeur social et urbain au sein de la SEM, Frédéric Mailly regrette que les propositions qu'il a faites "soient restées sans suite". De plus, déplore-t-il, malgré l’organisation renouvelée au sein des bureaux à l’arrivée de la nouvelle direction, "[son] environnement professionnel est resté le même avec des collègues qui ne [lui] parlaient pas et n’ont pas levé le petit doigt durant la période Corré".
Le cadre totalise ainsi 490 jours d’arrêts depuis ces 5 dernières années. Début juillet dernier, le maintien de salaire prévu a cessé. Pensant pouvoir compter sur le relais de la prévoyance après un délai de carence, Frédéric Mailly attend toujours sans obtenir de réponses claires. Il ne perçoit ainsi depuis quelques mois que des indemnités journalières à 50%. "Je n'ai toujours rien reçu et me retrouve dans une situation financière catastrophique", désespère-t-il.
Subit-il les conséquences de sa plainte ?
Sur le plan syndical, Frédéric Mailly, également délégué syndical de l’UR974, déclare ne pas recevoir les convocations, documents lui permettant de participer au Comité Social et Economique. "Même en arrêt, je dois conserver mes prérogatives", avance-t-il. Sur la base de ces éléments, le cadre et représentant syndical a saisi l’inspection du travail et a écrit à la procureure de la République pour délit d’entrave et discrimination. Frédéric Mailly craint finalement de continuer à subir les conséquences de sa plainte portée en 2018 pour des faits courant depuis 2014.
Les révélations sur la situation financière de la Sodegis après le rapport de l’Ancols mais aussi celles sur les méthodes managériales discutables font que pour lui les salariés de la SEM restent "les dindons de la farce". Face à la dette, il a fallu en effet réduire le train de vie, geler les salaires ou encore réaffecter dans de nouveaux services, et cela dans le cadre du plan de redressement opéré avec la Caisse de Garantie du Logement Locatif Social (CGLLS). Quatre personnes ont ainsi quitté la Sodegis dans le cadre d’un licenciement économique et des procédures ont été lancées aux prud’hommes.
Cette nouvelle organisation du personnel "a toujours eu lieu dans la communication" et dans "l’application du Code du travail et des conventions collectives", assure de son côté François Cornuz, directeur général de la Sodegis depuis 2018. Face au déficit de 15 millions d’euros, "nous aurions pu être en cessation de paiement et il n’y a pas eu non plus de licenciement de masse", rétorque le directeur général. "Dans un an et demi, le plan de redressement prendra fin. Nous sommes très largement à l’équilibre. C’est encore fragile, c’est une évidence, mais dans l’année à venir si nous maintenons une gestion rigoureuse nous pourrons en sortir", se réjouit François Cornuz, qui attribue "cette réussite à l’ensemble du personnel de la Sodegis et aux soutiens des actionnaires", à savoir les élus de la CASUD, en particulier Patrick Lebreton, président de la SEM, et André Thien Ah Koon, président de la CASUD.