Florinne Dorimont a été condamnée à 20 ans de réclusion criminelle pour délaissement de personne vulnérable suivi de mort. Acquittée en première instance l’année dernière, la femme de 59 ans a été accusée du même crime et cette fois-ci, les jurés de la cour d’Assises ont donné raison au parquet et aux parties civiles. Direction la prison pour cette "prêtresse malgache", "Madame Desbassyns", dont même la famille a peur.
Malgré le manque d’ "abandon" rappelé par Me Frédéric Hoarau, pour caractériser l’infraction, Florinne Dorimont n’y a pas échappé cette fois-ci. Soulagement pour les proches de la victime, Soamina Taïlamé.
Entendue par la cour, Florinne Dorimont s’est montrée confiante, agressive, parfois souriante et surtout sans aucune empathie. "J’aurais aimé que Soamina soit là, comme ça je ne serait pas là moi, elle dirait la vérité". Elle n’avait pas peur. Et pourtant, elle s’est contredite et s’est mêlé les pinceaux plus d’une fois en tentant d’esquiver les questions du président de la cour. Le peu de témoins en sa faveur ont aussi été peu cohérents.
Pour rappel, Soamina Taïlamé, 21 ans, a été retrouvée le 17 juin 2014 au domicile de Florinne Dorimont à Saint-Pierre inconsciente, qui respirait à peine, dans un état de famine avancée. "Une momie", "le cadavre d’une vieille personne", décrivent la police et les secouristes, "couverte d’excréments d’animaux » « sur un matelas par terre rempli d’urine de chien". Elle est décédée à l’hôpital deux mois plus tard.
En un an et demi chez Florinne Dorimont, elle avait perdu environ 40 kilos. Mais pour l’accusée, "j’avais pas remarqué, du moment que la personne mange".
Le déclin de Soamina Taïlamé a commencé lorsqu’elle accuse son père d’agressions sexuelles. Sa mère, décrite comme "absente", ne la croit pas et la justice relaxe le père. Elle quitte alors le domicile et se retrouve rapidement chez la sœur de l’accusée, pour qui elle travaille. Elle accuse cette dame de lui avoir volé son argent et part habiter chez Florinne Dorimont. Selon de nombreux témoins, la jeune femme servait d’ "esclave" pour la "princesse" Florinne qui l’insultait, la battait et nourrissait ses nombreux chiens et chats avant les humains.
Un enchaînement d'événements qui ont malheureusement coûté la vie à cette jeune femme pourtant brillante et studieuse. Et qui ont entraîné une affaire judiciaire complexe qui aura duré 4 ans.
Georges André Hoarau, Guillaume Motos, avocats des parties civiles, et Frédéric Hoarau, avocat de l'accusée:
Malgré le manque d’ "abandon" rappelé par Me Frédéric Hoarau, pour caractériser l’infraction, Florinne Dorimont n’y a pas échappé cette fois-ci. Soulagement pour les proches de la victime, Soamina Taïlamé.
Entendue par la cour, Florinne Dorimont s’est montrée confiante, agressive, parfois souriante et surtout sans aucune empathie. "J’aurais aimé que Soamina soit là, comme ça je ne serait pas là moi, elle dirait la vérité". Elle n’avait pas peur. Et pourtant, elle s’est contredite et s’est mêlé les pinceaux plus d’une fois en tentant d’esquiver les questions du président de la cour. Le peu de témoins en sa faveur ont aussi été peu cohérents.
Pour rappel, Soamina Taïlamé, 21 ans, a été retrouvée le 17 juin 2014 au domicile de Florinne Dorimont à Saint-Pierre inconsciente, qui respirait à peine, dans un état de famine avancée. "Une momie", "le cadavre d’une vieille personne", décrivent la police et les secouristes, "couverte d’excréments d’animaux » « sur un matelas par terre rempli d’urine de chien". Elle est décédée à l’hôpital deux mois plus tard.
En un an et demi chez Florinne Dorimont, elle avait perdu environ 40 kilos. Mais pour l’accusée, "j’avais pas remarqué, du moment que la personne mange".
Le déclin de Soamina Taïlamé a commencé lorsqu’elle accuse son père d’agressions sexuelles. Sa mère, décrite comme "absente", ne la croit pas et la justice relaxe le père. Elle quitte alors le domicile et se retrouve rapidement chez la sœur de l’accusée, pour qui elle travaille. Elle accuse cette dame de lui avoir volé son argent et part habiter chez Florinne Dorimont. Selon de nombreux témoins, la jeune femme servait d’ "esclave" pour la "princesse" Florinne qui l’insultait, la battait et nourrissait ses nombreux chiens et chats avant les humains.
Un enchaînement d'événements qui ont malheureusement coûté la vie à cette jeune femme pourtant brillante et studieuse. Et qui ont entraîné une affaire judiciaire complexe qui aura duré 4 ans.
Georges André Hoarau, Guillaume Motos, avocats des parties civiles, et Frédéric Hoarau, avocat de l'accusée: