
+15% pour le SMIC
Au sein de sa stratégie de campagne présidentielle, l'une des premières propositions d'Anne Hidalgo est d'augmenter le Smic de 15%.
"L’augmentation du Smic à 15 % sera bien sûr suivie de négociations dans toutes les branches. Puisque ce n’est pas que le Smic, c’est l’ensemble qui va devoir effectivement être négocié et discuté entre les partenaires sociaux", a précisé la candidate socialiste au micro de France Inter.
“Intégrer et accueillir dignement les réfugiés"
Quant à la question de l'accueil des réfugiés, l’ambition d’Anne Hidalgo serait de gérer ces flux, "pas simplement à l’échelle nationale mais de manière européenne", a-t-elle indiqué au média.
Selon la maire de Paris, il doit y avoir "un meilleur accueil, une sacralisation de l’accueil, notamment des réfugiés, avec une plus grande rapidité dans l’examen de leur titre de séjour, avec la possibilité pour eux de pouvoir travailler plus rapidement que ça".
Pour elle, la candidate des Républicains Valérie Pécresse et les candidats d’extrême droite Marine Le Pen et Eric Zemmour "ne sont pas sérieux" dans leurs propositions à propos de l’immigration. "Les causes de l’immigration, ce sont la guerre, la misère, le terrorisme, des gens qui fuient", a-t-elle expliqué.
L’âge légal de départ à la retraite à 62 ans et une dotation de capital à tout jeune de 18 ans.
Anne Hidalgo a en outre affirmé qu'elle compte maintenir l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans.
Chaque heure travaillée sera prise en compte pour le calcul de la pension, et des critères de pénibilité (comme le port de charges lourdes ou les postures pénibles) seront rétablis. A ses 18 ans, tout jeune touchera une dotation de capital de 5.000 euros.
"Le système des retraites n’est pas en danger aujourd’hui", a assuré la candidate. "Je ne fais pas de l’âge légal de départ à la retraite un totem, contrairement à la droite et à Emmanuel Macron qui parlent de 65 ou 67 ans". Et d'ajouter : "Je ne change pas non plus le système des trimestres".
.@Anne_Hidalgo propose d'augmenter le SMIC de 15% : "C'est grosso modo ce qu'auraient eu les salariés de notre pays s'il y avait eu moins d'augmentations massives des très hauts salaires par rapport aux bas salaires"#Elysee2022 #le79Inter pic.twitter.com/h0tsw2GJaD
— France Inter (@franceinter) January 13, 2022