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Sinimalé branche la climatisation solaire dans les écoles de St-Paul

Joseph Sinimalé veut climatiser les écoles de Saint-Paul. La proposition, étonnante à quelques semaines du 1er tour des municipales, est-elle une solution mirage ?

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 06 mars 2014 à 07H22

« Je suis heureux de vous annoncer que j’ai une solution ». C’est par ces mots que Joseph Sinimalé entame sa conférence de presse. La climatisation solaire, dont certains projets ont transpiré dans les médias ces dernières années, présente l’intérêt d’être « une solution acceptable pour le budget de la commune », explique le candidat de la droite unie.

De l’Etang à la Saline, les écoles qui voudront s’en doter sur la base du « volontariat », le feront savoir après une « concertation », rappelle l’ancien maire de Saint-Paul de 1994 à 1999. Sur les 65 écoles primaires que compte la commune, une vingtaine est installée le long de la frange littorale. « On commencera par celles-là », poursuit Joseph Sinimalé qui passe le relais sur les détails techniques, à Marc-André Hoarau, son colistier.

La technique consiste à chauffer un fluide par l’intermédiaire de capteurs solaires pour produire de la chaleur qui est dirigée vers une machine à absorption pour produire de l’eau glacée. Encore plus original, le concept a été élaboré à La Réunion et breveté par la société Solution Solaire Réunion.

Exit les clims énergivores traditionnelles, la clim’ solaire se différencie par sa durée de vie (autour de 15 à 20 ans) supérieure de 5 à 10 ans à tout autre système classique, détaille le descriptif technique. De plus, utiliser une climatisation vertueuse permet de tirer un trait sur la production de 10 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère pour une surface utile de 250m2.

« Avec l’accord des directeurs d’école, car on ne va pas imposer », dixit Joseph Sinimalé, il entrevoit le financement de son projet par la commune évidemment (20.000 euros pour une école) en complément des aides des autres partenaires institutionnels (40.000 euros). Le chiffrage du candidat reste très évasif, normal répond-t-il, au regard des configurations du bâti de chaque établissement.

A ce titre, le lancement d’une étude devrait préciser cette proposition de dernière minute qui pourrait néanmoins marquer les esprits. De quoi reléguer les promesses habituelles de gratuité des cantines ou de facture d’eau effacée au rayon des promesses ringardes.

 

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