
L'opposition saint-pauloise est décidément très active en ce début de mandature. Il faut dire que l'ordre du jour du prochain conseil municipal a de quoi faire réagir Huguette Bello.
Joseph Sinimalé, maire depuis un mois, demandera à son conseil de voter mercredi 30 avril l'augmentation des indemnités dévolues à son équipe.
Pour son compte, le maire a décidé de plafonner le montant maximal prévu par le code général des collectivités territoriales. Dans les faits, cette maximisation atteindra 145% de l'indice 1015 qui est fixé à 3.801 euros. Là où Huguette Bello touchait 4.352 euros, Joseph Sinimalé s'octroiera 5.512 euros.
Ses adjoints sont aussi servis à hauteur de 66% de l'indice 1015 du CGCT. Ces derniers percevront donc 2.508 euros au lieu de 1.360 euros sous l'ancienne mandature. Cette augmentation aura une incidence de 300.000 euros sur les caisses de la commune chaque année.
Huguette Bello se charge de calculer l'addition sur la mandature de six ans. Elle se chiffrera à 1,7 million d'euros. Malgré le dépassement de la barre des 100.000 habitants au cours de son mandat, Huguette Bello rappelle qu'elle avait choisi de ne pas valoriser les émoluments auxquels son équipe et elle auraient pu prétendre avec cette augmentation démographique.
"Pillage des caisses de la commune"
Et l'ancienne maire de qualifier cette augmentation qui "se fait de façon insolente", alors même que 44.000 Saint-Paulois émargent à la CMU complémentaire. "On assiste à un pillage des caisses de la commune. On sait très bien ce qu'on aurait pu faire avec les 300.000 euros par an", imagine-t-elle.
Cette augmentation passe d'autant moins auprès de l'opposition que "l'ensemble des signaux envoyés depuis un mois sont inquiétants", selon la conseillère d'opposition EELVR Mélissa Cousin. "A défaut d'avoir eu le temps de nous présenter les orientations budgétaires, le maire s'est empressé d'augmenter les indemnités", s'offusque-t-elle.
Pire, selon l'opposition PLR, cette revalorisation indemnitaire est déclinée trait pour trait au sein de l'instance communautaire. L'affaire doit être débattue ce lundi 28 avril au siège du TCO.
Mercredi cette fois, Joseph Sinimalé devra justifier cette augmentation à Saint-Paul. L'affaire N°13 reste pour l'heure succincte sur le papier même si un début de justification est avancée. "Les indemnités effectivement servies aux adjoints sont diminuées à due concurrence pour permettre l'indemnisation des conseillers délégués de façon à ne pas entraîner un surcoût pour la commune. Il s'agit d'un partage solidaire de l'enveloppe indemnitaire instituée", écrit le document de travail. Il faudra patienter pour une explication de vive voix.
Joseph Sinimalé, maire depuis un mois, demandera à son conseil de voter mercredi 30 avril l'augmentation des indemnités dévolues à son équipe.
Pour son compte, le maire a décidé de plafonner le montant maximal prévu par le code général des collectivités territoriales. Dans les faits, cette maximisation atteindra 145% de l'indice 1015 qui est fixé à 3.801 euros. Là où Huguette Bello touchait 4.352 euros, Joseph Sinimalé s'octroiera 5.512 euros.
Ses adjoints sont aussi servis à hauteur de 66% de l'indice 1015 du CGCT. Ces derniers percevront donc 2.508 euros au lieu de 1.360 euros sous l'ancienne mandature. Cette augmentation aura une incidence de 300.000 euros sur les caisses de la commune chaque année.
Huguette Bello se charge de calculer l'addition sur la mandature de six ans. Elle se chiffrera à 1,7 million d'euros. Malgré le dépassement de la barre des 100.000 habitants au cours de son mandat, Huguette Bello rappelle qu'elle avait choisi de ne pas valoriser les émoluments auxquels son équipe et elle auraient pu prétendre avec cette augmentation démographique.
"Pillage des caisses de la commune"
Et l'ancienne maire de qualifier cette augmentation qui "se fait de façon insolente", alors même que 44.000 Saint-Paulois émargent à la CMU complémentaire. "On assiste à un pillage des caisses de la commune. On sait très bien ce qu'on aurait pu faire avec les 300.000 euros par an", imagine-t-elle.
Cette augmentation passe d'autant moins auprès de l'opposition que "l'ensemble des signaux envoyés depuis un mois sont inquiétants", selon la conseillère d'opposition EELVR Mélissa Cousin. "A défaut d'avoir eu le temps de nous présenter les orientations budgétaires, le maire s'est empressé d'augmenter les indemnités", s'offusque-t-elle.
Pire, selon l'opposition PLR, cette revalorisation indemnitaire est déclinée trait pour trait au sein de l'instance communautaire. L'affaire doit être débattue ce lundi 28 avril au siège du TCO.
Mercredi cette fois, Joseph Sinimalé devra justifier cette augmentation à Saint-Paul. L'affaire N°13 reste pour l'heure succincte sur le papier même si un début de justification est avancée. "Les indemnités effectivement servies aux adjoints sont diminuées à due concurrence pour permettre l'indemnisation des conseillers délégués de façon à ne pas entraîner un surcoût pour la commune. Il s'agit d'un partage solidaire de l'enveloppe indemnitaire instituée", écrit le document de travail. Il faudra patienter pour une explication de vive voix.
