La "(…)Annette attitude" du maire de Saint-Denis consiste entre autres, à rejeter la culture française tout en voulant donner l’impression d’une personne qui maitrise parfaitement la langue française. Ses efforts pour la diction et ses intonations pas très naturelles ne sont qu’une manière de montrer que ce n’est pas le défaut de maitrise de la langue française qui le pousse à la rejeter.
Un bel exemple de son travail de sape est l’installation des plaques routières idiotes "Sin Dni".
Les plaques régionales de métropole sont totalement justifiées car les appellations locales sont plus proches des appellations ancestrales latines, parfois gauloises. C’est donc un bon rappel de la réalité historique.
En revanche, Sin Dni n’est que du "petit nègre" (cela est dit sans connotation raciste, c’est la manière de parler normale de ceux qui ne pouvaient pas maitriser le français). Sin Dni est la transformation inutile d’un nom très clair : Saint-Denis du nom du bateau qui a donné son nom à cette rivière et à cette ville. Ce bateau ne s’appelait pas Sin Dni, même si le "Denis" était certainement déjà prononcé de cette façon par une partie de la population qui n’avait pas accès à la culture et à l’éducation. Cette graphie pseudo créolisante est une régression linguistique, et une négation de l’histoire. On a le droit de prononcer Saint-Denis avec notre accent créole, tout comme les français du sud diraient "Sii-nn Deni ye" ou "Saine Deni oh", ou comme les lorrains diraient "Saint-Deeeuuuhni", mais on n’a pas le droit de l’écrire n’importe comment. Cela reviendrait à installer une plaque "Marrrr-seilleuh" aux portes de cette ville Marseille est la suite logique de Massalia, Massilia, Marselha, Marsiho prononcé maʀˈsijɔ.
On peut prononcer "Marrrr-seilleuh" ou "Sin Dni" ou même "Sni", mais l’écrire de cette façon est une insulte à la logique, c’est le refus de la graphie universelle française "Marseille" ou "Saint-Denis" qui permet les différentes prononciations. C’est surtout une manipulation à des fins politiques, c’est une réécriture de l’histoire dont l’objectif est de faire oublier au bon peuple réunionnais la préexistence de la culture française avant la culture créole dans cette île.