Gilbert Annette ne peut rien refuser à l’exploitant du multiplexe du nord de l’île, à qui il a déjà attribué sans mise en concurrence les terrains de l’ancienne école d’architecture pour bâtir un nouveau multiplexe en front de mer à St Denis. Or la SIDR avait l’intention de vendre un de ses terrains à St Pierre au concurrent exploitant de cinémas du sud de l’île pour qu’il y construise un multiplexe. Ceci n’était pas du goût du maire de St Denis et de son ami exploitant de cinémas concurrents. Donc peu après l’élection de François Hollande à l’Elysée, Annette et son âme damnée Joël Perigaud envoyaient Gérald Maillot rue Oudinot demander la tête du DG de la SIDR.
Fin octobre 2012 lors du congrès du PS à Toulouse, Annette le chef de clan du PS des villes persuadait ses ennemis intimes du PS des champs de faire nommer leur « ami » Bernard Fontaine à la tête du bailleur social dès le début 2013. Les opinions de Fontaine varient en fonction du sens du vent à la façon d’un Edgar Faure. En 2004 il était candidat UDF aux cantonales à Sèvres. Parions que si le vent tourne en faveur du rassemblement UDI – Modem (l’Alternative), il saura vite changer de religion une nouvelle fois et se convertir pour mieux plaire aux nouveaux maîtres. Il y a donc plus d’un an que le nouveau DG de la SIDR a été choisi et ce choix imposé aux ministères de tutelle et à l’actionnaire AFD (sous contrôle de l’Etat rappelons-le).
Toutefois, lors du conseil d’administration de la SIDR fin novembre 2012 les choses ne sont pas passées comme prévu. La représentante de Bercy s’est courageusement couchée en travers du train, refusant cette politisation du poste et obtenant que Jouanen reste un an de plus, au motif que le conseil d’administration se donne le temps de trouver le meilleur candidat possible et que Jouanen puisse assurer le « tuilage » du nouveau DG. Elle espérait sans doute une vraie procédure de désignation qui choisirait un professionnel en fonction de ses compétences et non de ses engagements politiques du moment.
L’année 2013 a donc vu dans un premier temps le conseil d’administration de la SIDR désigner un jury au sein de ses membres et choisir le cabinet chargé de cette mission de recrutement. Le jury était composé de 7 des 13 administrateurs. C’est le cabinet de recrutement Light qui a été retenu. Il aurait reçu 131 candidatures d’après le rapport fait au conseil d’administration du 17 octobre 2013. Dont 130 candidats abusés puisque la décision était déjà arrêtée depuis fin octobre 2012.
Dans un second temps le jury s’est réuni en milieu d’année pour examiner les candidatures sélectionnées par le cabinet Light. Initialement, le cabinet n’avait pas retenu la candidature de Fontaine dont le profil et le parcours étaient jugés « inadaptés au poste ». Le cabinet a cependant été « aimablement invité » à rajouter ce nom à sa liste. Ce cabinet conduit beaucoup de missions pour le compte de ministères, de collectivités, ou de sociétés publiques ou para publiques : il ne peut pas prendre le risque de déplaire aux donneurs d’ordres actuels. Le cabinet du ministre de l’outremer, en la personne d’un certain Masure, semble avoir été particulièrement actif pour imposer ce candidat.
Sur les 18 candidats de la liste ainsi complétée, 6 ont été retenus (leurs noms ont été abondamment jetés en pâture à la presse locale, il est inutile de les rappeler tous). Ces 6 « finalistes » ont été auditionnés par le jury le 19 septembre 2013 dans un salon de l’hôtel Bellepierre.
Le classement établi à l’issue de ces auditions positionnait clairement Fontaine parmi les deux derniers, car il a été particulièrement mauvais au cours de cet oral. Alors que le candidat reconnu comme le plus brillant s’est trouvé écarté au motif de sa « zoreillitude » selon les extraits audio du CA du 17 octobre publiés par Zinfos. Les candidats « zoreils » seraient en droit de déposer un recours, pour discrimination : la discrimination pour délit d’origine n’est pas un privilège réservé à la ministre de la justice !
En dépit des mises en garde du cabinet, c’est Fontaine qui est désigné DG le 7 novembre 2013 sur ordre du PS via les ministères parisiens, comme programmé fin octobre 2012 il y a plus d’un an. Les représentants de l’Etat et de l’AFD ont tous, en dépit de leurs éventuels états d’âme, voté servilement comme un seul homme pour Fontaine. Il est vrai que ces représentants sont TOUS des hauts fonctionnaires de passage dans leur fonction et sur notre île, et qu’ils préfèrent gérer d’abord leur prochaine affectation.
Seul Gino Ponin-Ballom a fait entendre une voix fortement dissonante, estimant que la procédure de recours à un jury et de consultation n’était qu’un habillage. Un habillage qui coûte cher, puisqu’il a fallu payer le cabinet Light (37.000 € d’après Zinfos) et les frais de transport (en 1ère classe SVP !) et d’hébergement (en 4* !) des candidats métropolitains. Tout cela alors que la majorité des membres du CA savaient que cela ne servait à rien !!! Les locataires qui payent des loyers pour des logements mal entretenus apprécieront…
Fin octobre 2012 lors du congrès du PS à Toulouse, Annette le chef de clan du PS des villes persuadait ses ennemis intimes du PS des champs de faire nommer leur « ami » Bernard Fontaine à la tête du bailleur social dès le début 2013. Les opinions de Fontaine varient en fonction du sens du vent à la façon d’un Edgar Faure. En 2004 il était candidat UDF aux cantonales à Sèvres. Parions que si le vent tourne en faveur du rassemblement UDI – Modem (l’Alternative), il saura vite changer de religion une nouvelle fois et se convertir pour mieux plaire aux nouveaux maîtres. Il y a donc plus d’un an que le nouveau DG de la SIDR a été choisi et ce choix imposé aux ministères de tutelle et à l’actionnaire AFD (sous contrôle de l’Etat rappelons-le).
Toutefois, lors du conseil d’administration de la SIDR fin novembre 2012 les choses ne sont pas passées comme prévu. La représentante de Bercy s’est courageusement couchée en travers du train, refusant cette politisation du poste et obtenant que Jouanen reste un an de plus, au motif que le conseil d’administration se donne le temps de trouver le meilleur candidat possible et que Jouanen puisse assurer le « tuilage » du nouveau DG. Elle espérait sans doute une vraie procédure de désignation qui choisirait un professionnel en fonction de ses compétences et non de ses engagements politiques du moment.
L’année 2013 a donc vu dans un premier temps le conseil d’administration de la SIDR désigner un jury au sein de ses membres et choisir le cabinet chargé de cette mission de recrutement. Le jury était composé de 7 des 13 administrateurs. C’est le cabinet de recrutement Light qui a été retenu. Il aurait reçu 131 candidatures d’après le rapport fait au conseil d’administration du 17 octobre 2013. Dont 130 candidats abusés puisque la décision était déjà arrêtée depuis fin octobre 2012.
Dans un second temps le jury s’est réuni en milieu d’année pour examiner les candidatures sélectionnées par le cabinet Light. Initialement, le cabinet n’avait pas retenu la candidature de Fontaine dont le profil et le parcours étaient jugés « inadaptés au poste ». Le cabinet a cependant été « aimablement invité » à rajouter ce nom à sa liste. Ce cabinet conduit beaucoup de missions pour le compte de ministères, de collectivités, ou de sociétés publiques ou para publiques : il ne peut pas prendre le risque de déplaire aux donneurs d’ordres actuels. Le cabinet du ministre de l’outremer, en la personne d’un certain Masure, semble avoir été particulièrement actif pour imposer ce candidat.
Sur les 18 candidats de la liste ainsi complétée, 6 ont été retenus (leurs noms ont été abondamment jetés en pâture à la presse locale, il est inutile de les rappeler tous). Ces 6 « finalistes » ont été auditionnés par le jury le 19 septembre 2013 dans un salon de l’hôtel Bellepierre.
Le classement établi à l’issue de ces auditions positionnait clairement Fontaine parmi les deux derniers, car il a été particulièrement mauvais au cours de cet oral. Alors que le candidat reconnu comme le plus brillant s’est trouvé écarté au motif de sa « zoreillitude » selon les extraits audio du CA du 17 octobre publiés par Zinfos. Les candidats « zoreils » seraient en droit de déposer un recours, pour discrimination : la discrimination pour délit d’origine n’est pas un privilège réservé à la ministre de la justice !
En dépit des mises en garde du cabinet, c’est Fontaine qui est désigné DG le 7 novembre 2013 sur ordre du PS via les ministères parisiens, comme programmé fin octobre 2012 il y a plus d’un an. Les représentants de l’Etat et de l’AFD ont tous, en dépit de leurs éventuels états d’âme, voté servilement comme un seul homme pour Fontaine. Il est vrai que ces représentants sont TOUS des hauts fonctionnaires de passage dans leur fonction et sur notre île, et qu’ils préfèrent gérer d’abord leur prochaine affectation.
Seul Gino Ponin-Ballom a fait entendre une voix fortement dissonante, estimant que la procédure de recours à un jury et de consultation n’était qu’un habillage. Un habillage qui coûte cher, puisqu’il a fallu payer le cabinet Light (37.000 € d’après Zinfos) et les frais de transport (en 1ère classe SVP !) et d’hébergement (en 4* !) des candidats métropolitains. Tout cela alors que la majorité des membres du CA savaient que cela ne servait à rien !!! Les locataires qui payent des loyers pour des logements mal entretenus apprécieront…