Après les moments d'émotions vécus hier dans le Sud sauvage, lors de la visite chez la famille d'Elodie Boudia, la présidente de "Ni putes Ni Soumises" a poursuivi sa tournée.
Hier soir, c'est au 12ème kilomètre, au Tampon, que le public pouvait la rencontrer lors d'une conférence-débat sur les violences faites aux femmes et la prise de conscience qui doit se faire jour.
Accompagnée par la bouillante présidente de l'association "Femmes des Hauts, Femmes d'Outre-mer" et du comité local de "Ni Putes, Ni Soumises", Sophia Castaing, Sihem Habchi a découvert le programme qui l'attendait. Après une première approche des violences faites aux femmes réalisée dans le cadre d'une "chorégraphie" improvisée, l'assemblée a assisté à une petite scène de théâtre sur les violences conjugales qui se produisent majoritairement à l'abri des regards.
Ces représentations parfois poignantes de la réalité d'une femme qui ne sait plus où donner de la tête face à un concubin dont les violences et les menaces sont régulières et quotidiennes ont été appréciées par l'assemblée. Une assemblée tantôt figée par les scènes jouées, tantôt enjouée par l'implication d'hommes compréhensifs dans ces moments de prise de conscience.
"On ne parle pas, on menace, on insulte et on tape..."
Réunis ensuite autour d'une table, les responsables d'une dizaine d'associations et un avocat, Me Frédéric Hoareau, se sont présentés avant que ne débute un débat avec le public. Tous ont plus ou moins le même crédo même si leur domaine d'action demeure sensiblement différent : "Si il y a violence lorsque que l'on est enfant, alors la violence devient un modèle de communication. On ne parle pas, on menace, on insulte et on tape..." a expliqué Sihem Habchi.
L'importance de la parole et de la communication au sein de ce qu'il reste du noyau familial apparaît très important. Toujours est-il que les associations présentes ont indiqué que les moyens mis à leur disposition n'étaient pas à la hauteur de l'importance du phénomène observé localement et que de nombreuses personnes ne bénéficiait d'aucune structure dans leur quartier, leur commune.
Zinfos a rencontré la présidente de "Ni Putes Ni Soumises" et l'a interrogé sur les solutions concrètes pour solutionner un problème dont on a l'impression qu'il est récurrent localement. Solutionner et prévenir aussi avant le drame et non après cela comme cela est souvent le cas, à la Réunion, depuis le début de l'année.
Hier soir, c'est au 12ème kilomètre, au Tampon, que le public pouvait la rencontrer lors d'une conférence-débat sur les violences faites aux femmes et la prise de conscience qui doit se faire jour.
Accompagnée par la bouillante présidente de l'association "Femmes des Hauts, Femmes d'Outre-mer" et du comité local de "Ni Putes, Ni Soumises", Sophia Castaing, Sihem Habchi a découvert le programme qui l'attendait. Après une première approche des violences faites aux femmes réalisée dans le cadre d'une "chorégraphie" improvisée, l'assemblée a assisté à une petite scène de théâtre sur les violences conjugales qui se produisent majoritairement à l'abri des regards.
Ces représentations parfois poignantes de la réalité d'une femme qui ne sait plus où donner de la tête face à un concubin dont les violences et les menaces sont régulières et quotidiennes ont été appréciées par l'assemblée. Une assemblée tantôt figée par les scènes jouées, tantôt enjouée par l'implication d'hommes compréhensifs dans ces moments de prise de conscience.
"On ne parle pas, on menace, on insulte et on tape..."
Réunis ensuite autour d'une table, les responsables d'une dizaine d'associations et un avocat, Me Frédéric Hoareau, se sont présentés avant que ne débute un débat avec le public. Tous ont plus ou moins le même crédo même si leur domaine d'action demeure sensiblement différent : "Si il y a violence lorsque que l'on est enfant, alors la violence devient un modèle de communication. On ne parle pas, on menace, on insulte et on tape..." a expliqué Sihem Habchi.
L'importance de la parole et de la communication au sein de ce qu'il reste du noyau familial apparaît très important. Toujours est-il que les associations présentes ont indiqué que les moyens mis à leur disposition n'étaient pas à la hauteur de l'importance du phénomène observé localement et que de nombreuses personnes ne bénéficiait d'aucune structure dans leur quartier, leur commune.
Zinfos a rencontré la présidente de "Ni Putes Ni Soumises" et l'a interrogé sur les solutions concrètes pour solutionner un problème dont on a l'impression qu'il est récurrent localement. Solutionner et prévenir aussi avant le drame et non après cela comme cela est souvent le cas, à la Réunion, depuis le début de l'année.
