La Réunion et l’île Maurice main dans la main. La président de Région, Didier Robert, a convié ce matin le ministre des Affaires étrangères mauricien, Vishnu Lutchmeenaraidoo, et le Préfet de La Réunion, Dominique Sorain, pour la signature de la convention-cadre INTERREG V 2014-2020, un programme de coopération territoriale européenne dans la zone Océan Indien.
Ce programme, doté de 63,2 millions d’euros alloués par le FEDER et adopté par la Commission européenne le 23 septembre 2015, permettra de renforcer les partenariats avec les pays du grand Océan Indien (Union des Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles, Tanzanie, Mozambique, Kenya, Inde, Maldives, Australie, mais également les Terres australes et antarctiques françaises).
Le programme 2014-2020 comporte deux volets : un transfrontalier (41,4 millions d’euros) pour la coopération entre La Réunion et ses voisins les plus proches regroupés au sein de la Commission de l’Océan Indien (COI), et un transnational (21,8 millions d’euros avec une zone de coopération plus large englobant La Réunion et l’ensemble des pays et territoire partenaires du programme.
Ce programme, doté de 63,2 millions d’euros alloués par le FEDER et adopté par la Commission européenne le 23 septembre 2015, permettra de renforcer les partenariats avec les pays du grand Océan Indien (Union des Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles, Tanzanie, Mozambique, Kenya, Inde, Maldives, Australie, mais également les Terres australes et antarctiques françaises).
Le programme 2014-2020 comporte deux volets : un transfrontalier (41,4 millions d’euros) pour la coopération entre La Réunion et ses voisins les plus proches regroupés au sein de la Commission de l’Océan Indien (COI), et un transnational (21,8 millions d’euros avec une zone de coopération plus large englobant La Réunion et l’ensemble des pays et territoire partenaires du programme.
#INTERREGV 2014-2020 est doté d'un budget de 63,2 millions d'euros #cooperation #LaReunion #Maurice #Mauritius pic.twitter.com/chLQEXsyuo
— Samuel Irlepenne (@samzinfos974) 11 octobre 2016
L’architecture du programme INTERREG V 2014-2020 s’articule autour de cinq objectifs thématiques.
Le premier est l’accroissement du potentiel international de recherche et d’innovation dans l’Océan Indien. Doté d’un budget de 26,7 millions d’euros, il vise à augmenter le nombre d’échanges entre les chercheurs et les doctorants de la zone ou encore à diversifier l’économie nationale/régionale en développant de nouvelles activités dans des secteurs à forte croissance.
Deuxième objectif thématique, soutenir le développement des échanges économiques dans la zone Océan Indien (11,18 millions d’euros), afin d’améliorer les accompagnements juridiques et réglementaires des entreprises et faciliter leurs démarches sur les marchés régionaux.
Troisième point, le renforcement des capacités collectives d’adaptation au changement climatique et à la prévention des risques (6,56 millions d’euros), grâce à des dispositifs de prévention et de formation adaptés.
Le renforcement des capacités de connaissance et de valorisation du patrimoine naturel et culturel de la zone OI (3,65 millions d’euros) est également de la partie. Il vise une meilleure préservation et une meilleure valorisation des richesses du patrimoine culturel et naturel des pays de la zone.
Enfin, dernier objectif thématique du programme INTERREG V, l’élévation du niveau de compétence collective par le soutien aux actions de formation et d’échanges (11,28 millions d’euros).
Comme l’explique Vishnu Lutchmeenaraidoo, le programme INTERREG V va "créer un pont virtuel entre l’île Maurice et La Réunion". "Il y a eu volonté des hommes mais également une grande volonté politique pour arriver à cette signature", se félicite-t-il, rendant notamment hommage à Didier Robert, "qui reste la cheville ouvrière de ce partenariat".
Le ministre mauricien qui dit être venu avec sa délégation pour "apprendre de La Réunion", assure que grâce à la signature de cette convention, il peut "envisager un avenir plus serein", notamment avec les acteurs privés qui "participent totalement au projet".
Un optimisme partagé par son homologue mauricien, Raj Makoond, CEO de Business Mauritius, qui assure qu'il y a clairement au sein des entreprises mauriciennes -et réunionnaises- "une forte demande" pour une coopération régionale "plus poussée".
Le premier est l’accroissement du potentiel international de recherche et d’innovation dans l’Océan Indien. Doté d’un budget de 26,7 millions d’euros, il vise à augmenter le nombre d’échanges entre les chercheurs et les doctorants de la zone ou encore à diversifier l’économie nationale/régionale en développant de nouvelles activités dans des secteurs à forte croissance.
Deuxième objectif thématique, soutenir le développement des échanges économiques dans la zone Océan Indien (11,18 millions d’euros), afin d’améliorer les accompagnements juridiques et réglementaires des entreprises et faciliter leurs démarches sur les marchés régionaux.
Troisième point, le renforcement des capacités collectives d’adaptation au changement climatique et à la prévention des risques (6,56 millions d’euros), grâce à des dispositifs de prévention et de formation adaptés.
Le renforcement des capacités de connaissance et de valorisation du patrimoine naturel et culturel de la zone OI (3,65 millions d’euros) est également de la partie. Il vise une meilleure préservation et une meilleure valorisation des richesses du patrimoine culturel et naturel des pays de la zone.
Enfin, dernier objectif thématique du programme INTERREG V, l’élévation du niveau de compétence collective par le soutien aux actions de formation et d’échanges (11,28 millions d’euros).
Comme l’explique Vishnu Lutchmeenaraidoo, le programme INTERREG V va "créer un pont virtuel entre l’île Maurice et La Réunion". "Il y a eu volonté des hommes mais également une grande volonté politique pour arriver à cette signature", se félicite-t-il, rendant notamment hommage à Didier Robert, "qui reste la cheville ouvrière de ce partenariat".
Le ministre mauricien qui dit être venu avec sa délégation pour "apprendre de La Réunion", assure que grâce à la signature de cette convention, il peut "envisager un avenir plus serein", notamment avec les acteurs privés qui "participent totalement au projet".
Un optimisme partagé par son homologue mauricien, Raj Makoond, CEO de Business Mauritius, qui assure qu'il y a clairement au sein des entreprises mauriciennes -et réunionnaises- "une forte demande" pour une coopération régionale "plus poussée".
"un pont virtuel entre #LaReunion et #Maurice " estime le ministre aff.étrangères Vishnu Lutchmeenaraidoo #cooperation
— Samuel Irlepenne (@samzinfos974) 11 octobre 2016
Pour Didier Robert, la signature de cet accord-cadre est un "moment majeur" aussi bien pour les relations entre La Réunion et l'île Soeur, mais également pour la capacité de la Région Réunion à prendre en main sa destinée. "La Région Réunion est aujourd’hui autorité de gestion, c’est-à-dire que nous portons aujourd’hui la responsabilité directe de ce programme INTERREG. Quand on souhaite amener la décentralisation un peu plus loin, il y aussi du sérieux et du travail qui sont mis sur la table. Nous le faisons naturellement en partenariat avec l’État, avec les ambassades concernées et bien sûr avec l’Europe", indique le président de la collectivité régionale.
Ce dernier plaide aujourd’hui pour une action "particulière" dans trois secteurs. "Le premier concerne le secteur de la sécurité alimentaire : comment mieux produire à La Réunion et avec l’île Maurice et être certains que nos éleveurs, nos maraîchers puissent avoir des débouchés ici mais également dans la zone Océan Indien".
Autre thème cher aux yeux du patron de la Pyramide inversée : celui des énergies nouvelles, "et notamment de la reconnaissance de l’expertise réunionnaise dans ce domaine".
Enfin, Didier Robert a formulé à Vishnu Lutchmeenaraidoo son souhait de voir la construction du futur câble digital entre La Réunion et l'île Maurice - d'un coût compris entre 40 et 50 millions d'euros - être partagée équitablement entre "nos deux îles".
Didier Robert assure que cette signature "est une première d'une longue série" et que d'autres interviendront "avant la fin de cette année" : "Nous aurons à ce moment-là bouclé l’ensemble du programme d’actions et d’interventions jusqu’en 2020 sur tout ce qui concerne les questions d’éducation, de formation ou encore d’énergies nouvelles".
Ce dernier plaide aujourd’hui pour une action "particulière" dans trois secteurs. "Le premier concerne le secteur de la sécurité alimentaire : comment mieux produire à La Réunion et avec l’île Maurice et être certains que nos éleveurs, nos maraîchers puissent avoir des débouchés ici mais également dans la zone Océan Indien".
Autre thème cher aux yeux du patron de la Pyramide inversée : celui des énergies nouvelles, "et notamment de la reconnaissance de l’expertise réunionnaise dans ce domaine".
Enfin, Didier Robert a formulé à Vishnu Lutchmeenaraidoo son souhait de voir la construction du futur câble digital entre La Réunion et l'île Maurice - d'un coût compris entre 40 et 50 millions d'euros - être partagée équitablement entre "nos deux îles".
Didier Robert assure que cette signature "est une première d'une longue série" et que d'autres interviendront "avant la fin de cette année" : "Nous aurons à ce moment-là bouclé l’ensemble du programme d’actions et d’interventions jusqu’en 2020 sur tout ce qui concerne les questions d’éducation, de formation ou encore d’énergies nouvelles".