
Patrick Hoarau est venu échanger avec les grévistes et éleveurs ce vendredi soir
La rumeur a beaucoup fait rire ce vendredi devant le siège de la Sicalait à Bourg Murat. La coopérative compte-t-elle désormais à sa tête deux présidents ? Si la formule a de quoi interpeller, il faut comprendre qu'une bataille de juristes s'exerce en arrière-plan pour déterminer qui de Patrick Hoarau ou de Julien Huet est le président "légal" de la Sicalait.
Rappelons qu'après son désormais fameux texto de "démission" envoyé dans la soirée du 18 décembre à ses collègues administrateurs de la Sica, Patrick Hoarau a ensuite contesté la forme du conseil d'administration qui s'en était suivi et qui avait donc acté son départ. Un recours avait été déposé devant le tribunal administratif pour en contester la teneur. On ne l'aura appris qu'une semaine plus tard.
Aujourd'hui donc, on en sait un peu plus sur les griefs sur lesquels le tribunal administratif a été sollicité par Patrick Hoarau, sur ses fonds propres, car dit-il, même son téléphone (de la sica) a été coupé dès le samedi 20 décembre.
Voici un extrait de la demande en référé qui a été examinée ce matin par le tribunal administratif sur la légalité du conseil d'administration installé le 19 décembre, jugement dont le délibéré doit être rendu lundi matin.
"(...) Tous ces faits constituent, outre une violation manifeste et grave des statuts de la Sicalait, qu'il convient de faire cesser immédiatement un trouble manifeste, illicite, mettant en péril la société. Qu'en effet, d'une part, le 1er vice-président n'avait pas le pouvoir de convoquer le conseil d'administration de la Sicalait. D'autre part, la convocation ne respecte aucune forme (texto), ni aucun délai, du soir pour le lendemain, de prévenance, et a été fait en sachant pertinemment que le président ne pourrait pas être présent. Enfin, que l'ordre du jour a été modifié sans que les personnes convoquées n'aient été prévenues. Attendu qu'il y aura lieu dire de nomination de M. Julien Huet illégale et remettre les parties dans la situation antérieure et en tout état de cause, dire que les actes réalisés par M. Julien Huet sont nuls et non avenus".
Le tribunal administratif rendra sa décision lundi matin.
Etonné de la tenue de cette audience en son absence, Julien Huet fait savoir qu'"il y aura également une action menée de notre côté car il y a visiblement un huissier qui a tenté de me contacter à un moment donné mais je n'ai jamais reçu de convocation en mains propres".
Rappelons qu'après son désormais fameux texto de "démission" envoyé dans la soirée du 18 décembre à ses collègues administrateurs de la Sica, Patrick Hoarau a ensuite contesté la forme du conseil d'administration qui s'en était suivi et qui avait donc acté son départ. Un recours avait été déposé devant le tribunal administratif pour en contester la teneur. On ne l'aura appris qu'une semaine plus tard.
Aujourd'hui donc, on en sait un peu plus sur les griefs sur lesquels le tribunal administratif a été sollicité par Patrick Hoarau, sur ses fonds propres, car dit-il, même son téléphone (de la sica) a été coupé dès le samedi 20 décembre.
Voici un extrait de la demande en référé qui a été examinée ce matin par le tribunal administratif sur la légalité du conseil d'administration installé le 19 décembre, jugement dont le délibéré doit être rendu lundi matin.
"(...) Tous ces faits constituent, outre une violation manifeste et grave des statuts de la Sicalait, qu'il convient de faire cesser immédiatement un trouble manifeste, illicite, mettant en péril la société. Qu'en effet, d'une part, le 1er vice-président n'avait pas le pouvoir de convoquer le conseil d'administration de la Sicalait. D'autre part, la convocation ne respecte aucune forme (texto), ni aucun délai, du soir pour le lendemain, de prévenance, et a été fait en sachant pertinemment que le président ne pourrait pas être présent. Enfin, que l'ordre du jour a été modifié sans que les personnes convoquées n'aient été prévenues. Attendu qu'il y aura lieu dire de nomination de M. Julien Huet illégale et remettre les parties dans la situation antérieure et en tout état de cause, dire que les actes réalisés par M. Julien Huet sont nuls et non avenus".
Le tribunal administratif rendra sa décision lundi matin.
Etonné de la tenue de cette audience en son absence, Julien Huet fait savoir qu'"il y aura également une action menée de notre côté car il y a visiblement un huissier qui a tenté de me contacter à un moment donné mais je n'ai jamais reçu de convocation en mains propres".