
Les agriculteurs descendent dans la rue. Ils étaient plus d'une centaine ce matin à défiler dans les rues de Saint-Pierre, provoquant d'importants embouteillages dans le centre-ville.
Exhortés par la CGPER, les agriculteurs avaient pour point de chute la sous-préfecture. Quatre mois après Bejisa mais surtout des épisodes de sécheresse entre 2011 et 2012 et les cyclones Feleng et Dumile l'année dernière, certains d'entre eux attendent toujours de voir venir les indemnités promises après les dégâts subis sur leurs exploitations.
"Ça traîne trop. En l'espace de 12 mois, nous avons eu trois cyclones. D'un cyclone à un autre, les agriculteurs ont eu du mal à reconstituer leur trésorerie", défend-il. Le président de la CGPER parachève son constat avec les chiffres d'une campagne sucrière 2013 moyenne et des "canniers qui ont beaucoup perdu", alors que se profile celle de 2014 dans un mois et demi.
Jean-Yves Minatchy reprend son slogan du "deux poids, cinq mesures", en illustrant son propos par la réactivité de l'Etat sur certains dossiers autrement plus conséquents engageant des milliards d'euros. "Le pacte de responsabilité s'est chiffré en milliards, pour l'Eco-taxe, pareil. Et là pour quelques millions d'indemnités on laisse traîner les choses, ce n'est pas sérieux", lance-t-il. Il en appelle à ce que les 23.000 personnes travaillant dans l'agriculture à la Réunion soient respectées autant que celles des autres secteurs économiques.
Il a obtenu du sous-préfet de Saint-Pierre, Loïc Armand, que les dossiers des agriculteurs obtiennent satisfaction dans les jours et semaines qui viennent. La Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion sera conciliante jusqu'à un certain point. "Dans un mois, si tous les dossiers ne sont pas indemnisés, nous recommencerons une autre manifestation", prévient Jean-Yves Minatchy.
Exhortés par la CGPER, les agriculteurs avaient pour point de chute la sous-préfecture. Quatre mois après Bejisa mais surtout des épisodes de sécheresse entre 2011 et 2012 et les cyclones Feleng et Dumile l'année dernière, certains d'entre eux attendent toujours de voir venir les indemnités promises après les dégâts subis sur leurs exploitations.
"Ça traîne trop. En l'espace de 12 mois, nous avons eu trois cyclones. D'un cyclone à un autre, les agriculteurs ont eu du mal à reconstituer leur trésorerie", défend-il. Le président de la CGPER parachève son constat avec les chiffres d'une campagne sucrière 2013 moyenne et des "canniers qui ont beaucoup perdu", alors que se profile celle de 2014 dans un mois et demi.
Jean-Yves Minatchy reprend son slogan du "deux poids, cinq mesures", en illustrant son propos par la réactivité de l'Etat sur certains dossiers autrement plus conséquents engageant des milliards d'euros. "Le pacte de responsabilité s'est chiffré en milliards, pour l'Eco-taxe, pareil. Et là pour quelques millions d'indemnités on laisse traîner les choses, ce n'est pas sérieux", lance-t-il. Il en appelle à ce que les 23.000 personnes travaillant dans l'agriculture à la Réunion soient respectées autant que celles des autres secteurs économiques.
Il a obtenu du sous-préfet de Saint-Pierre, Loïc Armand, que les dossiers des agriculteurs obtiennent satisfaction dans les jours et semaines qui viennent. La Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion sera conciliante jusqu'à un certain point. "Dans un mois, si tous les dossiers ne sont pas indemnisés, nous recommencerons une autre manifestation", prévient Jean-Yves Minatchy.