
Les œuvres du 7ème art voient les critères de leur classification changer. Dès ce jeudi 9 février, les films présentant des "scènes de sexe non simulé" ne sont plus automatiquement interdits aux mineurs ou classés dans la catégorie des films "X".
Ces modifications font écho au procès ayant eu lieu à la sortie du film Love, film de Gaspar Noé. Ce dernier avait été attaqué par l’association Promouvoir, ayant de fort lien avec le milieu catholique intégriste, qui avait vu sa diffusion interdite aux moins de 18 ans en 2015.
Paru dans le Journal officiel aujourd’hui, le décret modifie les textes mis en place par l’ancienne ministre de la Culture, Fleur Pellerin, l’année dernière. Ce décret stipule que cette nouvelle classification devra être adaptée selon le niveau des "exigences tenant à la protection de l’enfance et de la jeunesse, au regard de la sensibilité et du développement de la personnalité propres à chaque âge, et au respect de la dignité humaine".
Cependant une œuvre pouvant heurter la sensibilité du public ou présentant de façon prononcée et/ou récurrente de la violence, une incitation ou une banalisation de celle-ci, devra être interdite aux moins de 18 ans, qu’elle soit classée "X" ou non.
Ces changements visent, selon Audrey Azoulay, l’actuelle ministre de la Culture, à libérer l’appréciation de la commission de classification des films du CNC, commission délivrant les visas d’exploitation.
Ces modifications font écho au procès ayant eu lieu à la sortie du film Love, film de Gaspar Noé. Ce dernier avait été attaqué par l’association Promouvoir, ayant de fort lien avec le milieu catholique intégriste, qui avait vu sa diffusion interdite aux moins de 18 ans en 2015.
Paru dans le Journal officiel aujourd’hui, le décret modifie les textes mis en place par l’ancienne ministre de la Culture, Fleur Pellerin, l’année dernière. Ce décret stipule que cette nouvelle classification devra être adaptée selon le niveau des "exigences tenant à la protection de l’enfance et de la jeunesse, au regard de la sensibilité et du développement de la personnalité propres à chaque âge, et au respect de la dignité humaine".
Cependant une œuvre pouvant heurter la sensibilité du public ou présentant de façon prononcée et/ou récurrente de la violence, une incitation ou une banalisation de celle-ci, devra être interdite aux moins de 18 ans, qu’elle soit classée "X" ou non.
Ces changements visent, selon Audrey Azoulay, l’actuelle ministre de la Culture, à libérer l’appréciation de la commission de classification des films du CNC, commission délivrant les visas d’exploitation.