Dans le cadre du premier anniversaire de l’inscription des "Pitons, cirques et remparts” de la Réunion au patrimoine mondial de l’Unesco, l’IRT a souhaité chiffrer l’impact de cette inscription sur la fréquentation touristique.
Pour répondre à cet objectif, Ipsos Océan Indien a mené une étude, en face à face, à l’aéroport Roland-Garros. L’étude a été menée du 29 au 30 juillet 2011 auprès de 203 touristes de 15 ans et plus. Le questionnaire concernait uniquement les voyageurs non-résidents et non originaires de la Réunion. 81% des personnes interrogées étaient originaires de métropole et 61% venaient à la Réunion pour la première fois.
Au final, si 32 % évoquent la nature et les paysages de l’île pour expliquer le choix de la Réunion comme destination de leurs vacances, seulement 13 % des sondés disent avoir été influencés par la récente inscription de l’île au patrimoine mondial de l’Unesco. L’impact serait donc encore marginal.
71% des touristes qui séjournent à la Réunion sont "des habitués du voyage"
Les premiers éléments démontrent également que les touristes viennent principalement à la Réunion par l’entremise de leur entourage. 42 % des personnes interrogées sont influencées par le bouche à oreille (17%) ou les conseils d’un proche (25%).
Parmi elles, 71% voyagent au moins une fois par an et 45 % voyagent au moins une fois par an vers des destinations lointaines. L’étude d’Ipsos qualifie donc les visiteurs de la Réunion comme "des habitués des voyages".
Deux raisons sont avancées par l’institut de sondage pour expliquer ces résultats : "L’inscription au patrimoine de l’Unesco n’est qu’un bonus, qui vient conforter les touristes déjà attirés par la Réunion et sa nature" et/ou "peu de touristes connaissent, ou ont retenu, l’inscription des pitons et cirques au patrimoine de l’Unesco".