
Après avoir rencontré le médiateur Alix Séry, hier soir, la CGTR Port et Docks a tenu à faire un point presse, alors que la grève au port en est à son 18e jour. Les dockers ont souhaité poser leurs exigences alors que l'action de médiation ne fait que débuter.
Danio Ricquebourg, délégué CGTR Sermat, explique avoir "pris acte de la décision du préfet de nommer un médiateur". Mais confirme que la grève continue : "Nous sommes toujours en grève", indique-t-il rejetant ainsi clairement l'idée d'une suspension du mouvement souhaitée par le préfet.
Les dockers prêts à décharger les conteneurs prioritaires
Le syndicaliste souligne que seule "une annulation des licenciements" permettrait de faire cesser leur mouvement de grève qui paralyse le Port-Est depuis le 3 mai et d'entamer de nouvelles négociations. La direction de la GIE-Sermat envisage en effet de licencier 19 dockers sur les 43 qui travaillent. Pour les grévistes, c'est donc la condition sine qua none. "Pour nous, le surrefectif n'existe pas", ajoute-t-il.
Mais ils se disent prêts à faire un geste "pour l'intérêt général", en déchargeant les containers prioritaires, comme les médicaments ou encore l'eau potable. "On n'est pas égoïstes", souligne Danio Ricquebourg. Ce dernier propose ainsi au préfet de lui fournir une liste de conteneurs à décharger. Rappelons que les dockers avaient accepté de décharger les containers du riz de la Coop Solidaire de Jean-Alain Cadet mais aussi ceux contenant des denrées périssables.
"Les acconiers mettent le feu et après, crient "au feu" !"
Par ailleurs, la CGTR estime que "l'Etat est responsable de cette situation", puisque selon le syndicat, la loi de 2005 sur la défiscalisation a créé ce conflit. De plus, le syndicat estime que des zones d'ombres existeraient sur la gestion des entités qui composent aujourd'hui le GIE Sermat. La CGTR soupçonne la direction "d'avoir créé artificiellement une situation dégradée" provocant la décision de faire un plan social.
Danio Ricquebourg estime qu'il pourrait y avoir eu "un détournement des aides accordées à travers la défiscalisation". Conséquence, "la Sermat est devenue une coquille vide", martèle-t-il. Et le syndicaliste ajoute : "Les acconiers mettent le feu et après, crient "au feu"!".
"S'il s'avère qu'il y a eu une gestion non orthodoxe des sociétés, nous n'hésiteront pas à les poursuivre en justice", lance Yvan Hoarau, secrétaire général de la CGTR. Le syndicat estime que la direction ne fournit pas "toutes les données chiffrées" des différentes sociétés. Un expert comptable de la CGT arrivera demain dans le département aborder les la question des "flux financiers de cette ribambelle de sociétés écrans". Ce qui ne risque pas d'adoucir les relations pour le moins tendues entre dockers et acconiers. Ces derniers rencontrent Alix Séry cet après-midi.
Danio Ricquebourg, délégué CGTR Sermat, explique avoir "pris acte de la décision du préfet de nommer un médiateur". Mais confirme que la grève continue : "Nous sommes toujours en grève", indique-t-il rejetant ainsi clairement l'idée d'une suspension du mouvement souhaitée par le préfet.
Les dockers prêts à décharger les conteneurs prioritaires
Le syndicaliste souligne que seule "une annulation des licenciements" permettrait de faire cesser leur mouvement de grève qui paralyse le Port-Est depuis le 3 mai et d'entamer de nouvelles négociations. La direction de la GIE-Sermat envisage en effet de licencier 19 dockers sur les 43 qui travaillent. Pour les grévistes, c'est donc la condition sine qua none. "Pour nous, le surrefectif n'existe pas", ajoute-t-il.
Mais ils se disent prêts à faire un geste "pour l'intérêt général", en déchargeant les containers prioritaires, comme les médicaments ou encore l'eau potable. "On n'est pas égoïstes", souligne Danio Ricquebourg. Ce dernier propose ainsi au préfet de lui fournir une liste de conteneurs à décharger. Rappelons que les dockers avaient accepté de décharger les containers du riz de la Coop Solidaire de Jean-Alain Cadet mais aussi ceux contenant des denrées périssables.
"Les acconiers mettent le feu et après, crient "au feu" !"
Par ailleurs, la CGTR estime que "l'Etat est responsable de cette situation", puisque selon le syndicat, la loi de 2005 sur la défiscalisation a créé ce conflit. De plus, le syndicat estime que des zones d'ombres existeraient sur la gestion des entités qui composent aujourd'hui le GIE Sermat. La CGTR soupçonne la direction "d'avoir créé artificiellement une situation dégradée" provocant la décision de faire un plan social.
Danio Ricquebourg estime qu'il pourrait y avoir eu "un détournement des aides accordées à travers la défiscalisation". Conséquence, "la Sermat est devenue une coquille vide", martèle-t-il. Et le syndicaliste ajoute : "Les acconiers mettent le feu et après, crient "au feu"!".
"S'il s'avère qu'il y a eu une gestion non orthodoxe des sociétés, nous n'hésiteront pas à les poursuivre en justice", lance Yvan Hoarau, secrétaire général de la CGTR. Le syndicat estime que la direction ne fournit pas "toutes les données chiffrées" des différentes sociétés. Un expert comptable de la CGT arrivera demain dans le département aborder les la question des "flux financiers de cette ribambelle de sociétés écrans". Ce qui ne risque pas d'adoucir les relations pour le moins tendues entre dockers et acconiers. Ces derniers rencontrent Alix Séry cet après-midi.