Candidat d’Émergence Réunion aux prochaines municipales à Saint-André, Serge Camatchy a fait un point sur sa campagne hier lors d’un point presse dans sa permanence de Champ-Borne. L’ancien vice-président du conseil général et du conseil régional, pendant longtemps adjoint de Jean-Paul Virapoullé jusqu’à la cassure entre les deux hommes en 2008, a dévoilé les noms de ses colistiers (45 noms au total) et a présenté son programme. Il a particulièrement ciblé "l’inaction" de la majorité sortante concernant les risques environnementaux.
Parmi ses mesures phares, Serge Camatchy souhaite mettre en place un plan de protection de la ville contre les inondations, "devenu indispensable après le passage de Fakir". "C’est la première fois en tant que Saint-Andréen que j’ai vu plus d’un mètre d’eau dévaler la ville de Saint-André", c’est exclamé l’ancien adjoint de Jean-Paul Virapoullé entre 1983 et 2008. "Une étude précise sur les risques d’inondation a été menée avec plusieurs spécialistes et le résultat est sans appel: il y a une réserve d’eau qui s’accumule à l’entrée de ville côté montagne entre la Rivière du Mât et la Rivière St-Jean", clame le patron d’Émergence.
Ce dernier souhaite mettre en place une route digue pour protéger la ville, qui partirait de la Rivière du Mât (dans le secteur du Tournant Vidot) jusqu’à la Grande Rivière Saint-Jean. Une route qui permettrait de plus de fluidifier la circulation vers le centre-ville estime-t-il. "L’avantage est multiple: le foncier est disponible via les terrains agricoles et on ne touche pas aux habitations. De plus cela permettait d’étendre les activités artisanales et économiques dans ce secteur" poursuit Serge Camatchy. "Nous avons déjà étudié de la faisabilité de ce projet avec des spécialistes, il faudra travailler avec les collectivités et l’État pour trouver les financements, mais la dessus pas de soucis. Ce n’est pas un projet pharaonique mais utile à la population".
"Réduire les fractures sociales par l'action sociale"
Dans le social, Serge Camatchy n’a "pas dressé de catalogue La Redoute". "Les gens ne demandent pas la lune: un logement, un travail, de sécurité et de la dignité. Ils ont besoin d’infrastructures pour eux et leurs enfants, notamment dans le domaine sportif et culturel. Sur ces points, la mairie n’a pas fait le job", estime l’ancien bras droit de JPV. "Il y a deux mondes qui se côtoient: les gens aisés qui n’ont pas besoin des collectivités et l’autre qui vit sous le seuil de pauvreté. Pour avoir un logement, il faut apporter trois mois de caution. Nous à la mairie, nous apporterons la caution à travers le CCAS et accompagnerons la personne en situation précaire personne dans sa recherche d’emploi. Nous voulons réduire les fractures sociales par l’action sociale", ajoute-t-il.
Avant de conclure, Serge Camatchy n'a pas été tendre avec son ancien camp et notamment sur la candidature de Jean-Marie Virapoullé. Un "maire par procuration" si ce dernier était amené à succéder à son père en mars prochain: "On accorde sa confiance au fils qui doit avoir de la bouteille et les compétences mais le père se garde d’être troisième sur la liste avec pour objectif affiché d'être réélu à la présidence de la Cirest. Ils souhaitent avoir le territoire Est sous la main, mairie et intercommunalité. Je pense que le fils sera maire par procuration car je ne le vois pas s’opposer à son père. La mairie n'est pas un bien familial. Cela fait 30 ans que je suis en politique et je n’ai jamais été condamné ni fait de malversations. J’ai toujours servi le peuple et non l’inverse".
Parmi ses mesures phares, Serge Camatchy souhaite mettre en place un plan de protection de la ville contre les inondations, "devenu indispensable après le passage de Fakir". "C’est la première fois en tant que Saint-Andréen que j’ai vu plus d’un mètre d’eau dévaler la ville de Saint-André", c’est exclamé l’ancien adjoint de Jean-Paul Virapoullé entre 1983 et 2008. "Une étude précise sur les risques d’inondation a été menée avec plusieurs spécialistes et le résultat est sans appel: il y a une réserve d’eau qui s’accumule à l’entrée de ville côté montagne entre la Rivière du Mât et la Rivière St-Jean", clame le patron d’Émergence.
Ce dernier souhaite mettre en place une route digue pour protéger la ville, qui partirait de la Rivière du Mât (dans le secteur du Tournant Vidot) jusqu’à la Grande Rivière Saint-Jean. Une route qui permettrait de plus de fluidifier la circulation vers le centre-ville estime-t-il. "L’avantage est multiple: le foncier est disponible via les terrains agricoles et on ne touche pas aux habitations. De plus cela permettait d’étendre les activités artisanales et économiques dans ce secteur" poursuit Serge Camatchy. "Nous avons déjà étudié de la faisabilité de ce projet avec des spécialistes, il faudra travailler avec les collectivités et l’État pour trouver les financements, mais la dessus pas de soucis. Ce n’est pas un projet pharaonique mais utile à la population".
"Réduire les fractures sociales par l'action sociale"
Dans le social, Serge Camatchy n’a "pas dressé de catalogue La Redoute". "Les gens ne demandent pas la lune: un logement, un travail, de sécurité et de la dignité. Ils ont besoin d’infrastructures pour eux et leurs enfants, notamment dans le domaine sportif et culturel. Sur ces points, la mairie n’a pas fait le job", estime l’ancien bras droit de JPV. "Il y a deux mondes qui se côtoient: les gens aisés qui n’ont pas besoin des collectivités et l’autre qui vit sous le seuil de pauvreté. Pour avoir un logement, il faut apporter trois mois de caution. Nous à la mairie, nous apporterons la caution à travers le CCAS et accompagnerons la personne en situation précaire personne dans sa recherche d’emploi. Nous voulons réduire les fractures sociales par l’action sociale", ajoute-t-il.
Avant de conclure, Serge Camatchy n'a pas été tendre avec son ancien camp et notamment sur la candidature de Jean-Marie Virapoullé. Un "maire par procuration" si ce dernier était amené à succéder à son père en mars prochain: "On accorde sa confiance au fils qui doit avoir de la bouteille et les compétences mais le père se garde d’être troisième sur la liste avec pour objectif affiché d'être réélu à la présidence de la Cirest. Ils souhaitent avoir le territoire Est sous la main, mairie et intercommunalité. Je pense que le fils sera maire par procuration car je ne le vois pas s’opposer à son père. La mairie n'est pas un bien familial. Cela fait 30 ans que je suis en politique et je n’ai jamais été condamné ni fait de malversations. J’ai toujours servi le peuple et non l’inverse".