Avec les élections sénatoriales qui se profilent à l’horizon, l’activité politique va connaître un regain d’intérêt certain jusqu’au 25 septembre. Les Régionales ont été suivies d’un répit de courte durée, les partis politiques se retroussant les manches bien vite afin d’affronter les nouvelles échéances, avec bien sûr, la plus importante en 2012, les présidentielles.
Alors que l’on s’interroge toujours sur une union PS-PCR en vue des sénatoriales, du côté de la droite, on attend que Paris tranche. Qui de Michel Fontaine ou Jean-Paul Virapoullé obtiendra les faveurs du parti? Hier, Pierrot Dupuy a répondu à la question sur son blog. Il affirme, en effet, que Nicolas Sarkozy a tranché lui-même… Michel Fontaine serait le candidat de l’UMP, le candidat de la Droite ([lire ici]urlblank:http://www.zinfos974.com/Senatoriales-L-Elysee-a-tranche-ce-sera-Michel-Fontaine-Virapoulle-out_a29240.html ).
Contacté ce matin, Jean-Paul Virapoullé ne souhaite pas s’éterniser sur une information "qui n’existe pas" : "Il y a deux semaines, Pierrot Dupuy annonçait sur son blog que j’allais être désigné candidat. Aujourd’hui, il dit tout le contraire".
Le 22 mai, Pierrot Dupuy affirmait effectivement sur son blog que "le parti présidentiel ne devrait pas tarder à annoncer que c’est Jean-Paul Virapoullé qui sera sa tête de liste aux élections de septembre prochain, ce qui lui assure de façon quasi-certaine sa réélection. Le bonheur des uns faisant toujours le malheur des autres, c’est Michel Fontaine qui va être déçu, lui qui se voyait déjà siéger au Palais du Luxembourg…"
Depuis les choses ont donc évolué, les tractations se sont poursuivies, pour que finalement ce soit le président de la République en personne qui impose son choix. "Je ne commente pas une information qui n’existe pas. Jean Simonetti a donné une date, le 26 juin, où la commission nationale d’investiture se réunira et fera son choix", a finalement expliqué Jean-Paul Virapoullé, qui continue à faire campagne: "Je poursuis ma campagne électorale auprès des maires et des grands électeurs, tranquillement", a-t-il conclu.
