A 86 ans, Paul Vergès s’apprête à présider la première séance du Sénat cet après-midi à Paris. En tant que doyen de la Haute Assemblée, il occupera, le temps du vote pour désigner le nouveau président du Sénat, le deuxième plus haut poste de l’État après celui du chef de l’État.
Une situation dont va profiter le président du parti communiste réunionnais, un temps démissionnaire de son siège de sénateur au profit de Gélita Hoarau après la désillusion des élections sénatoriales de dimanche dernier, et qui s’était ravisé pour ne pas pénaliser la gauche lors du basculement historique du Sénat.
La « tradition » veut que le doyen prononce un discours avant de lancer les opérations de vote pour élire le président du Sénat. Une allocution qui sera directement adressée aux Français de la métropole mais également aux Français de l’outre-mer. Un discours qu’il veut adresser aux Réunionnais, profitant de ce moment pour faire entendre la voix de la Réunion mais également des autres départements d’outre-mer.
Quant à la question démission de son siège de sénateur, le moment n’a semble-t-il pas encore été arrêté par le président du PCR, pour laisser sa place à Gélita Hoarau, sénatrice sortante.