
"Sur ces territoires, les prix de la plupart des biens et des services demeurent bien supérieurs à ceux de l’Hexagone (de 22% à 38,5% d’écart mesuré en 2010 par l’INSEE, pour les seuls produits alimentaires). Or, dans le même temps les revenus y sont notoirement plus faibles avec un revenu médian inférieur de 38%, toujours en 2010 selon l’INSEE", a rappelé le ministre des Outre-mer devant les sénateurs hier soir.
Le projet de loi a été examiné en urgence par les sénateurs, le gouvernement voulant rapidement le mettre en place. "Je crois pouvoir dire qu’il y a aujourd’hui un large consensus pour admettre qu’il y a outre-mer un problème de "vie chère", qu’y répondre est une urgence politique et sociale et que l’intervention des pouvoirs publics est non seulement attendue, mais légitime" a souligné Victorin Lurel.
Parmi les sénateurs, ceux de gauche ont voté pour le texte, rejoint pas les sénateurs du groupe centriste. Seule une partie des sénateurs UMP s'est abstenue de voter le texte, arguant que l'objectif à suivre était le bon mais les "moyens d'y parvenir" n'était pas ceux que l'opposition préconisait.
Le projet de loi sur la vie chère prévoit notamment de lutter contre les monopoles, accroître la concurrence en luttant contre les "exclusivités" ou encore mettre en place un "bouclier qualité-prix". Ce dernier doit venir en remplacement des "produits solidaires" et sera consécutif à une "négociation annuelle avec les distributeurs afin de trouver un prix plafond pour un panier de produits de consommation courante", explique le Quotidien dans son édition d'aujourd'hui. "Le bouclier qualité-prix est efficace à très court terme, dès la promulgation de la loi (…), prévoyant l'organisation chaque année dans chaque territoire d'une négociation pour mettre en place des prix plafonds modérés visant un panier de produits de consommation courante", a expliqué le ministre.
Après l'adoption du projet de loi par les sénateurs, le texte partira à l'Assemblée nationale pourrait être débattue à partir du mois d'octobre. La loi de régulation économique ou vie chère devrait être promulguée d'ici la fin de l'année.
Le projet de loi a été examiné en urgence par les sénateurs, le gouvernement voulant rapidement le mettre en place. "Je crois pouvoir dire qu’il y a aujourd’hui un large consensus pour admettre qu’il y a outre-mer un problème de "vie chère", qu’y répondre est une urgence politique et sociale et que l’intervention des pouvoirs publics est non seulement attendue, mais légitime" a souligné Victorin Lurel.
Parmi les sénateurs, ceux de gauche ont voté pour le texte, rejoint pas les sénateurs du groupe centriste. Seule une partie des sénateurs UMP s'est abstenue de voter le texte, arguant que l'objectif à suivre était le bon mais les "moyens d'y parvenir" n'était pas ceux que l'opposition préconisait.
Le projet de loi sur la vie chère prévoit notamment de lutter contre les monopoles, accroître la concurrence en luttant contre les "exclusivités" ou encore mettre en place un "bouclier qualité-prix". Ce dernier doit venir en remplacement des "produits solidaires" et sera consécutif à une "négociation annuelle avec les distributeurs afin de trouver un prix plafond pour un panier de produits de consommation courante", explique le Quotidien dans son édition d'aujourd'hui. "Le bouclier qualité-prix est efficace à très court terme, dès la promulgation de la loi (…), prévoyant l'organisation chaque année dans chaque territoire d'une négociation pour mettre en place des prix plafonds modérés visant un panier de produits de consommation courante", a expliqué le ministre.
Après l'adoption du projet de loi par les sénateurs, le texte partira à l'Assemblée nationale pourrait être débattue à partir du mois d'octobre. La loi de régulation économique ou vie chère devrait être promulguée d'ici la fin de l'année.