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Politique

Sénat : Didier Robert tire à boulets rouges sur la loi pour l'Egalité réelle d'Ericka Bareigts


Par - Publié le Mercredi 18 Janvier 2017 à 00:32

Sénat : Didier Robert tire à boulets rouges sur la loi pour l'Egalité réelle d'Ericka Bareigts
Les sénateurs ont eu à examiner cet après-midi le projet de loi "Egalité Outre-mer" défendu par la ministre des Outremers, Ericka Bareigts.

Didier Robert est monté au perchoir pour dénoncer ce qu'il a qualifié de "loi caddie", "dans laquelle il semble que l’on ait voulu faire entrer tout et surtout n’importe quoi, dans la précipitation et l’impréparation les plus complètes". Une loi destinée selon lui à cacher l'inaction du gouvernement en faveur de l'outre-mer au cours des cinq dernières années et qui répond en fait à des préoccupations purement électoralistes, à la veille d'élections législatives et sénatoriales où la Gauche risque de se retrouver en difficulté.

A l'inverse, le sénateur Didier Robert appelle de ses voeux "un texte clair, pragmatique, et qui soit concentré autour de quelques dispositifs, assortis des moyens correspondants, permettant d’assurer un véritable développement au service de l’emploi, une véritable dynamique économique respectueuse de notre environnement".

Enfin, au passage, le sénateur-président de Région s'est prononcé en faveur d'un "accès démocratisé à toutes les chaînes de télévision nationales dans tous les territoires ultra-marins", prenant manifestement position en faveur de la pétition lancée par Freedom en vue d'obtenir à la Réunion la même TNT qu'en métropole.

Voici ci-dessous l'intervention intégrale de Didier Robert :

Je le dis ici avec force, et je sais que certains collègues partageront mon analyse : je ne serai pas complice d’une loi de pur affichage qui, sous couvert de définir une stratégie ambitieuse pour les outre-mer, ne pourra avoir aucun autre effet que celui de les maintenir dans une situation d’inégalité et de précarité bien plus réelles que cette soi-disant égalité que vous vous obstinez à défendre.

• C’est tout d’abord votre méthode que je conteste, Madame la ministre.

Comment espérez-vous nous faire croire que les outre-mer constituent réellement une priorité pour la République, quand la seule loi que vous qualifiez d’ampleur qui leur est consacrée ne nous arrive que dans tous les tous derniers mois d’un quinquennat à bout de souffle ? (mais, certes, fort opportunément dans la perspective des prochaines élections législatives et sénatoriales… on a les priorités que l’on se donne).

Qui plus est, vous avez choisi la stratégie du passage en force, en engageant la procédure accélérée sur un texte qui, comme toute loi de programmation digne de ce nom, aurait pourtant mérité un débat en profondeur, auquel les représentants des territoires ultramarins auraient dû se voir pleinement associés. Au lieu de cela, nous voilà face à une loi fourre-tout, bricolée à la hâte, qui a enflé sans aucune cohérence lors de son passage à l’Assemblée nationale, et qui voudrait traiter de tous les sujets sans en résoudre aucun. Plus grave encore, la plupart de ses dispositions ne sont assorties d’aucune étude d’impact et n’ont fait l’objet d’aucune concertation préalable avec les acteurs des territoires.

Vous n’avez pas su tenir votre majorité à l’Assemblée nationale, Madame la ministre ; vous avez assurément manqué de méthodologie et de pédagogie, et le résultat en est cet Ovni législatif, qui ne convainc personne – à part peut-être vous-même.
 
• Mais sur le fond, cette méthode s’explique tout simplement par le fait que ce texte ne constitue en rien une loi de programmation.

Au demeurant, c’est peut-être une bonne chose, car cette notion d’égalité réelle que vous brandissez comme la solution-étendard à tous nos problèmes n’est en réalité adaptée ni à la situation, ni aux aspirations des territoires ultramarins.

Sans doute l’ignorez-vous : les Français d’outre-mer n’aspirent nullement à l’assimilation parfaite avec leurs concitoyens hexagonaux. Nos collègues de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie, ou encore des régions ultraphériphériques de l’Océan Indien et des Antilles, pour ne citer qu’eux, insistent pourtant suffisamment régulièrement sur la reconnaissance et le respect de leurs singularités à la fois historiques, culturelles et géostratégiques pour que nous en soyons tous bien conscients. Sur l’identité de la France, Fernand BRAUDEL avait une formule admirable que je veux reprendre ici. La France se nomme diversité disait-il. Pour ma part, c’est cette France là à laquelle je crois.

Je passe sur le caractère très problématique de la notion même d’égalité réelle, qui a été excellemment souligné par mes collègues rapporteurs de la commission des affaires sociales et de la commission des lois. J’y ajoute simplement que cette passion de l’égalité, qui vire ici à l’idéologie égalitariste, avait déjà été dénoncée par Montesquieu et Tocqueville comme l’un des plus grands dangers pour la démocratie … sans doute vaudrait-il mieux retenir cette leçon que de manier des concepts creux et définir des objectifs inatteignables.

Sans nul doute, des efforts de rattrapage et d’ajustement sont encore à réaliser sur certains sujets, pour les outre-mer bien sûr, comme pour certains territoires métropolitains également. C’est incontestable. Je pourrais citer ici l’accès pour le plus grand nombre à des écoles d’excellence et à des filières de formations de qualité encore trop souvent réservées de fait aux jeunes de l’hexagone et des grandes villes. Je pourrais citer encore l’accès démocratisé à toutes les chaînes de télévision nationales dans tous les territoires ultra-marins. Je pourrais citer encore la nécessité d’imposer plus de justice et d’équité dans la préparation aux concours, quel que soit effectivement son lieu de résidence. Je pourrais citer encore l’opportunité réelle que l’on doit à chacun de pouvoir à un moment de son parcours professionnel regagner sa ville, son île, son territoire.

• Mais en tout état de cause, nous ne sommes pas dupes : cette notion d’égalité réelle vous sert en réalité d’écran de fumée pour masquer le vide et l’indigence de vos propositions, qui ne répondent en rien à la situation d’urgence à laquelle font face la plupart des territoires ultramarins. Je n’en citerai que deux, qui me paraissent particulièrement emblématiques de la manière dont vous entendez procéder.

​•​L’une de vos mesures phares, tout d’abord, ce sont ces "plans de convergence" définis par les articles 4 et 5 du projet de loi. Après une lecture attentive du texte, et au vu des débats à l’Assemblée nationale, il ne fait guère de doute que leur pilotage, leur définition et leur méthodologie seront directement gérés par l’État, ce qui aboutira immanquablement à enfermer les collectivités territoriales dans un rôle de figuration et de simple associées. Laissez-moi vous rappeler, Madame la ministre, que les actes de tutelle de l’État sur les collectivités territoriales n’ont plus lieu d’être, et sont considérés comme inconstitutionnels.

​•​ Les mesures éparses, creuses et limitées que vous nous proposez sur la continuité territoriale, en second lieu, ne sauraient faire oublier la démarche de destruction systématique de cette politique menée par le Gouvernement tout au long du quinquennat.

Permettez-moi de rappeler ici que c’est bien votre gouvernement qui a diminué les crédits de la continuité territoriale de 25% au cours du quinquennat, pénalisant ainsi des milliers d’ultra-marins, participant à supprimer des programmes entiers de formation. Ce texte aurait pourtant été l’occasion d’une refondation de ce dispositif primordial pour l’unité de la République, qui aurait permis de doter la France d’une politique de continuité territoriale digne de porter ce nom, comme cela peut être le cas aujourd’hui en Espagne et au Portugal pour les Canaries, Madère et les Açores.

Mais il faut croire que les lointaines populations de l’outre-mer sont priées d’y rester!

Comment en effet ne pas encore s’interroger, lorsque l’on constate que nos amis Corses bénéficient, pour 320 000 habitants, de 187 millions d’euros au titre de la continuité territoriale, contre seulement 40 millions d’euros pour les 2,5 millions d’ultramarins ?

À La Réunion, comme vous le savez fort bien, Madame la ministre, c’est désormais le Conseil régional et non plus l’Etat qui supporte la quasi-totalité de l’action en faveur de la mobilité territoriale – et qui continuera à le faire aussi longtemps que possible ; car préserver la continuité territoriale, c’est aussi miser sur la formation des jeunes générations pour assurer le développement économique du territoire, et surtout assurer la traduction concrète du principe de libre circulation pour tous les Français sur l’ensemble du territoire national. Votre Gouvernement a abandonné les Réunionnais et tous les ultramarins à leur éloignement.

​•​ Je souhaite plus largement souligner l’incohérence des proclamations que vous faites dans le cadre de ce texte avec la baisse de crédits que vous avez par ailleurs vous-même engagée dans le cadre du budget 2017 pour l’outre-mer.

Jusqu’alors, si on pouvait certes regretter que les moyens alloués aux territoires ultramarins ne prennent pas la réelle mesure de leurs difficultés, la préservation des crédits associés offrait au moins un motif de satisfaction. Mais cette année, pour la première fois depuis le début du quinquennat, les outre-mer rejoignent la cohorte des politiques soumises à la diète budgétaire – sans doute est-ce là, Madame la ministre, ce que vous entendez vraiment par "égalité réelle"… !

Je crois pourtant que nous partageons tous ici le sombre constat d’une situation économique, sanitaire et sociale qui reste dégradée pour l’ensemble des outre-mer . Et pourtant, vous avez ouvert la voie au désengagement financier de l’État sur ces territoires, tout en proclamant de généreux principes dans le cadre de ce projet de loi. Il est vrai que les déclarations d’intention, elles, ne coûtent rien ; c’est certainement pourquoi vous en êtes si prolixe, et c’est sans doute ce qui explique que nous soyons amenés à nous prononcer sur ce texte d’un vide sidéral, en dépit de sa longueur et de ses bavardages. La vérité, c’est que l’outre-mer n’a jamais été la priorité du Gouvernement au cours des cinq dernières années.

Ce dont les territoires ultramarins ont cruellement besoin est pourtant simple : un texte clair, pragmatique, et qui soit concentré autour de quelques dispositifs, assortis des moyens correspondants, permettant d’assurer un véritable développement au service de l’emploi, une véritable dynamique économique respectueuse de notre environnement. C’est là, me semble-t-il, la condition indispensable d’un véritable renouvellement du pacte républicain en faveur des outre-mer.

Le nouveau modèle de développement que nous sommes un certain nombre à revendiquer aujourd’hui repose non pas sur plus d’égalité mais sur une plus grande liberté laissée aux acteurs locaux, ceux du secteur privé comme aux collectivités locales.

Libérer les entreprises du carcan étouffant d’une fiscalité inadaptée.

Libérer les entreprises des normes et du cadre juridique vieillots et dépassés au regard des enjeux liés à la coopération régionale et à l’ouverture à l’international.

Libérer l’aménagement des territoires ultramarins en refusant une application mécanique de la législation et de la réglementation nationales comme c’est le cas aujourd’hui avec la loi montagne par exemple, un texte qui limite terriblement nos moyens d’action pour le développement du tourisme dans nos territoires.

Bien loin de cette "loi-caddie", dans laquelle il semble que l’on ait voulu faire entrer tout et surtout n’importe quoi, dans la précipitation et l’impréparation les plus complètes, je fais ici le vœu d’un grand texte élaboré par et pour l’outre-mer. Je fais le vœu d’une loi adaptée aux réels besoins de nos territoires, qui privilégie les résultats concrets aux dispositions incantatoires. Je fais le vœu de la véritable loi de programmation dont nos territoires ont tant besoin, de la réforme fiscale qui nous fait tant défaut pour restaurer, avec pédagogie, la confiance et la solidarité entre les territoires de la République.

Il semble cependant que ce ne sera pas pour cette fois.


Pierrot Dupuy
Pierrot Dupuy est le fondateur de Zinfos974. C’était le 1er septembre 2008… Aidé d’une petite... En savoir plus sur cet auteur

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22.Posté par al capone et la bande!! le 18/01/2017 11:01

le ti didier a surtout peur pour sa poche...

21.Posté par Pierre Balcon le 18/01/2017 10:41

à post 11
Le meilleur amendement qu'il puisse proposer c'est de supprimer toute cette loi foutoir et de ne garder que les dispositions pour Mayotte .
Et ensuite de donner la main à la nouvelle majorité qui sortira des urnes en juin prochain.
Voilà ce que serait un véritable esprit démocratique !

20.Posté par Bleu outre mer le 18/01/2017 10:37

Les propositions de Mr Robert
https://www.senat.fr/senateur/robert_didier14017t.html
Les élections arrivent certains pense que si Mr Fillon et Mme Lepen sont au second tour Mr Fillon sera élu.
Je pense que beaucoup de gens n'iront pas voter comme moi. Que Mme Lepen a toute ses chances le soucis pour elle si elle est élue, elle ne sera pas suivi au législative les autres ont aucun charisme. Donc cohabitation ou coalition avec certains LR. Les années qui arrivent risque d'être assez folklorique a tous les niveaux.

19.Posté par noe le 18/01/2017 10:17

Cette loi n’est composée que de mots vides de sens !
Elle a été pondue par des loupions du ministère qui n’ont que ça comme amusement en longueur de journée !
Voilà des fonctionnaires vraiment inutiles … qu’il faudrait supprimer car ce sont des salaires inutiles qui grèvent le budget de la France !
Vivement Fillon pour remettre tout ça en ordre !
Vive l’Egalité !

18.Posté par Bayoune le 18/01/2017 10:01

"« Comment en effet ne pas encore s’interroger, lorsque l’on constate que nos amis Corses bénéficient, pour 320 000 habitants, de 187 millions d’euros au titre de la continuité territoriale, contre seulement 40 millions d’euros pour les 2,5 millions d’ultramarins ?
À La Réunion, comme vous le savez fort bien, Madame la ministre, c’est désormais le Conseil régional et non plus l’Etat qui supporte la quasi-totalité de l’action en faveur de la mobilité territoriale – et qui continuera à le faire aussi longtemps que possible ; » On a envie de dire bravo Mr le Sénateur d'avoir relever les contradiction de ce gouvernement en bout de course. Car, ce n’est plus de l’égalité qu'il s'agit mais bien d'une discrimination à caractère raciste vis-à-vis de nos peuples sous domination . Konm i di, la minimistre i blablate pou fé la bèl sosialis, elle déclare « Le Projet de Loi Egalité Réelle Outre-mer que je défends au Parlement sera quant à lui peut-être la dernière loi à être votée lors du quinquennat ».
Et si ce projet n’était qu’un leurre pour abuser encore un peu plus des colonisés de « la France d’outre Mer » ? Le projet de loi relatif à l'égalité réelle Outre mer, semble être une machine de guerre contre nos peuples L'essence de ce projet de loi réside dans son article 1er qui stipule:«Dans un objectif d'égalité réelle, la réduction des écarts de développement que connaissent les populations d'outre mer au sein du peuple français constitue une priorité de la nation».

Jusqu'à la révision constitutionnelle de mars 2003 dans le cadre de laquelle ont été rédigés les articles 73 et 74, nous étions considérés comme «peuples» ayant droit ipso facto à leur autodétermination. C'est par exemple sur la base de cette reconnaissance que, au titre d'«originaires» des peuples de Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, nous avons obtenu une bonification pour permettre à nos enseignants d'être prioritaires sur ceux de France. Ce qui n’empêche pas le gouvernement sosioniste de toujours vouloir déporter nos jeunes stagiaires dans les banlieues et difficiles sans âme.
Devenus depuis 2003 «populations » au sein du peuple français , la notion d'originaire liée à celle de peuple est devenue anti constitutionnelle. Nos acquis en termes de priorité d'emploi et de Congés bonifiés sont amenés à constitutionnellement (français) disparaître. Et ce projet de loi prétend nous priver à vie de notre droit à l'autodétermination.
Plusieurs analystes ont observé que les rares propositions du rapport LUREL (préparatoire au projet de loi) destinées à nous protéger au nom de nos «spécificités» en ont été écartées. Exit la proposition n° 5 qui proposait «d'élargir les possibilités de la notion d'adaptation pour mieux tenir compte des handicaps permanents, des caractéristiques et contraintes particulières des départements d'outre mer», de même que la proposition n°24 préconisant une préférence locale accordée aux TPE et PME pour un tiers des commandes publiques. En clair, ce projet de loi prévoit de sacrifier les entreprises de nos pays au profit des entreprises françaises, européennes et des multinationales. Ce projet totalement assimilationniste, a sans doute conduit à la démission de la ministre Pau Langevin. Comme quoi l'enfer peut être pavé de bonnes intentions en nous cachant les mauvaises bien entendu. Et la ministre des colonies pavoise à coté d’un président déjà mis au rebut électoral.

« Redonner de la fierté aux Outre-mer implique enfin de parachever le combat pour l’égalité réelle. Vous le savez, malgré des politiques volontaristes conduites par l’État, des écarts de niveau de vie importants persistent entre l’Hexagone et les Outre-mer. Ces écarts sont indignes de la République ». Et cela dure Madame depuis plus d’un demi siècle, et vous faites semblant de le découvrir maintenant..
« Nous sommes cette France plurielle, ouverte sur le monde et généreuse, tolérante et humaniste ! » hélas, hélas, votre président et ex-premier ministre Valls ne tolère pas tellement l’humoriste Dieudonné qui continue de remplir les salles de spectacle, tandis que Valls est amené à réunir dans ses meetings 200 à 300 personnes et renoncer même de se présenter devant les électeurs de Rennes faute de participants !!! Laissant ainsi des claques se perdre. Tolérant, vous dites, mais leurs comportements vis-à-vis d’un président, pourtant élu majoritairement aux suffrages universel ne font qu’apparaître leur intolérance, vis-à-vis de l’élu aux USA, ainsi qu’en Syrie…
Courageux, Hollande n’ose même plus se présenter devant les électeurs, et laisse la place à un Valls du 49.3 mémorable contre les travailleurs avec sa loi scélérate du travail qui entend rétablir, au profit du patronat capitaliste l’esclavage au 21ème siècle.

17.Posté par Vanille le 18/01/2017 09:32

Depuis qu'on entend parler de cette loi de l'égalité réelle ,on ne voit rien de concret jusqu'à présent

16.Posté par miro le 18/01/2017 09:19

Oté ! bougre' là lé fort, critiquer lu lé gadiamm !, faire un z'affair lu lé incapable, Quoi lu la déjà fait ? un exemple : à la Réunion nana deux espèces de gens, çeux que nana droit à une aide po voyage en avion vers la métropole et ceux que nana aucun droit, sinon payer z'impôts po finance ces voyages po les premiers cités. Oté Didier, ou y dit : "Je fais le vœu d’une loi adaptée aux réels besoins de nos territoires," po quoi vi propose pas vous même une loi, vous lé pas capable ou quoi ? abandonne ces grosses indemnités qui vi touche sans scrupules et arrête faire la boue avant la plu (surtout quand la plu y tombe pas ....!)

15.Posté par l'ancien le 18/01/2017 06:16

popopo Didier lé nervé !! Mais lé pas faux cet li dit

14.Posté par catherine le 18/01/2017 09:01

Cette mesure n'est en rien une avancé pour les ultras marins, qu'une tentative désespéré du gouvernement de sauver sa peau en vue des échéance électorale à l'approche. Et d'autre part de justifier, la nomination d'une ministre Réunionnaise de dernière minute, malheureusement ils n'ont pas fait un choix par compétence mais copinage...

13.Posté par la verite le 18/01/2017 08:35

dans laquelle il semble que l’on ait voulu faire entrer tout et surtout n’importe quoi, dans la précipitation et l’impréparation .
Le président et sénateur et aussi super cumulard , devrait tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de sortir ses arguments, pour info il fait pareil pour NRL , dans la précipitation et l'impréparation .
A moin que pas lui , qui ecrit son texte

12.Posté par L'Etat zorey controle la droite réunionnaise et la gauche réunionnaise contre des EURO. le 18/01/2017 08:17

C'est un beau spectacle de voir la droite et la gauche réunionnaise faire comme ci elle n'était pas d'accord.
Alors qu'en réalité il se partage le gâteau des euros de la france contre l'acceptation politique de la présence française sur notre territoire.
De droite comme de gauche ils joue toujours les réunionnais sur l'ile de la réunion alors qu'il ne sont que des petits soumis aux ordres des zorey Parisiens.
Il dise aiment la réunion mais ne défende que les intérêts de la France et en aucun celui de l'ile de la réunion et de son peuple créole.
La supercherie dure depuis 70 ans et n'est pas prêt de s'arrêter malheureusement.
Le peuple réunion y trouvant sans cout son compte et étant tellement docile que l'élite zorey parisienne se marre.
Rien n'est fait dans les DOM TOM depuis Jacques chirac et cela ne change rien.
Le Taux de chômage c'est une particularité locale au même titre que le soleil.

Bref rien de nouveau sous les cocotiers.

11.Posté par Question bete le 18/01/2017 08:02 (depuis mobile)

Et il propose quoi comme amendement??

10.Posté par Pierre Balcon le 18/01/2017 07:40

Tout est dit dans cette analyse
Une loi creuse , sans aucune cohérence , avec des dispositions souvent anticonstitutionnelles , renvoyant à demain beaucoup de mesures, et surtout élaborée au cours d'un processus législatif non maîtrisé :
15 articles sans consistance au départ , 116 à l'arrivée !!!
Mme Bareigts a inventé une méthode qu'on croyait réservée à l'ancien régime : le cahier de doléances .
Vous savez cette liste que le roi ouvrait à échéances régulières pour faire remonter les plaintes provinciales de ses sujets et dans laquelle ils étaient priés de consigner leurs attentes . Et au final sa majesté voyait celles qu'elle pouvait leur concéder .
Le dernier cahier de doléances fut fatal au roi et au régime ..

Cette loi est d'un autre temps indigne d'un gouvernement qui est justement là pour donner du sens à l'action .

Constatons aussi que nous sommes à 3 mois de la fin de la législature et que même en accéléré la loi ne pourra pas être sérieusement examinée .
Ce passage en force à 100 m de l'arrivée est indigne et témoigne de la perte d 'esprit démocratique.

9.Posté par Gogote le 18/01/2017 07:39 (depuis mobile)

Tien li la retrouve chemin le Senat don !

8.Posté par GIRONDIN le 18/01/2017 07:09

..... "dans laquelle il semble que l’on ait voulu faire entrer tout et surtout n’importe quoi, dans la précipitation et l’impréparation les plus complètes"....

Un peu comme une route sans roche ?

Question de mesure électoraliste le didiX pour une fois spécialiste pour une fois est dans son cœur de métier, un peu les ptits billets pour bat carré.

Bravo au site de communication du sénateur pour l'enrubannement de ce publireportage

MiLikE didiX ex golois - ex fils de l'Inde - ex fils de TAK - ex fils de l'Afrique - ex fils chinois

7.Posté par Jules le 18/01/2017 07:04

Mme Bareigts y croit que parce qu'elle sort sa coquille vide sur l'égalité réelle, nous va croire à elle qu'en l'espace de quelques mois, elle a eu le temps de faire un travail approfondi sur cette loi...
Merci M. Le Sénateur de nous éclairer sur ce sujet.

6.Posté par Sangoku le 18/01/2017 06:47

Cette loi (soit-disant "égalité réelle" n'est pas adaptée à la situation des ultramarins, ainsi qu'aux aspirations de nos territoires.. C'est une coquille vide qui a été fait à la va-vite à l'approche des échéances électoraux !!

5.Posté par allé dit partout le 18/01/2017 06:08

Bravo Monsieur le Président.

4.Posté par Jacob le 18/01/2017 05:42 (depuis mobile)

Bravo mais manque la titurilisation de tout le personnel communal de toute l île comme la métropole.Egalite réelle ?

3.Posté par pata974 le 18/01/2017 01:12

Merci Didier heureusement que tu es la....

2.Posté par Samwinsa le 18/01/2017 01:35 (depuis mobile)

Lu n''a pas tort. Mais kan son parti té au pouvoir kwé zot la fé de plus? Rien. Lé 2 côtés lé fay. Mi préférerais un reconnaissance nout bann spécificités. Certains zaffaires nou devra décidé tout seul...mais non. Vive l''Europe.

1.Posté par La vérité vraie... le 18/01/2017 01:00

Je ne suis absolument pas pour Bareigt mais D. Robert a t-il regardé son candidat et le programme associé ? Il devrait franchement se taire, se concentrer sur la Nouvelle Route du Littoral et prier pour que les dépassements financiers ne soient pas aussi monstrueux que ce qui est prédit. Nos enfants vont payer pendant 50 ans.
Bareigt ? Les électeurs vont s'en occuper très bientôt ! D. Robert, ce sont ses candidats qui soutiennent F. Fillon qui vont subir la foudre des électeurs.

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