
Claude Hoarau reste à ce jour un des meilleurs stratèges politiques de l’île, parfois brouillon et imprévisible, il fait fi de certaines règles si nécessaires. Et, il dépense souvent sans compter l’argent du contribuable.
Il a réussi en un an de mandature à avoir contre lui un rapport de la Chambre régionale des comptes. Même si tout n’est pas de son fait, sa “performance” va sans doute valoir à la mairie de Saint-Louis sa mise sous tutelle jusqu’en 2014, voire 2019.
Ce qui explique le report du dernier conseil municipal au cours duquel il devait exposer les observations de la Chambre régionale des comptes. Malheureusement pour lui ce rapport met en exergue une gestion “à la Claude Hoarau”, c’est-à-dire désastreux pour les finances de la mairie de Saint-Louis.
Divulguer de telles informations à deux ou trois mois d’une probable élection municipale n’est du meilleur effet sur l’électorat. Ce qui signifie aussi que Claude Hoarau ne croit plus vraiment à un miracle qui pourrait venir du Conseil d’Etat.
C’est pour cela qu’il est déjà en campagne électorale, et ce depuis le 9 octobre 2008, date à laquelle le Tribunal administratif a prononcé l’annulation de son élection municipale. Le maire de Saint-Louis n’a cessé de multiplier les “coups médiatiques” : augmentation des salaires de 50 € selon l’accord Cospar, titularisation sans indexation de salaire de plusieurs centaines d’employés communaux…
Ces derniers jours, une note d’informations émanant de la mairie, demande aux travailleurs municipaux de faire preuve de neutralité et de discrétion, et ne pas prendre part aux réunions politiques à venir. Dans le même temps, Claude Hoarau prépare un grand rassemblement public le jour même où sera rendu l’arrêt du Conseil d’Etat. L’homme n’en est pas à une contradiction près.
Toutes ces prises de position signifient-elles que Claude Hoarau est en train de jouer son va-tout en politique ? Sans doute pas, mais une défaite en cas de prochaines municipales à Saint-Louis, affaiblirait beaucoup celui qui a été pendant de longues années “le soldat du PCR”. C’est peut-être l’objectif recherché, mais peut-être pas par ceux auxquels on pense en pemier...
Il a réussi en un an de mandature à avoir contre lui un rapport de la Chambre régionale des comptes. Même si tout n’est pas de son fait, sa “performance” va sans doute valoir à la mairie de Saint-Louis sa mise sous tutelle jusqu’en 2014, voire 2019.
Ce qui explique le report du dernier conseil municipal au cours duquel il devait exposer les observations de la Chambre régionale des comptes. Malheureusement pour lui ce rapport met en exergue une gestion “à la Claude Hoarau”, c’est-à-dire désastreux pour les finances de la mairie de Saint-Louis.
Divulguer de telles informations à deux ou trois mois d’une probable élection municipale n’est du meilleur effet sur l’électorat. Ce qui signifie aussi que Claude Hoarau ne croit plus vraiment à un miracle qui pourrait venir du Conseil d’Etat.
C’est pour cela qu’il est déjà en campagne électorale, et ce depuis le 9 octobre 2008, date à laquelle le Tribunal administratif a prononcé l’annulation de son élection municipale. Le maire de Saint-Louis n’a cessé de multiplier les “coups médiatiques” : augmentation des salaires de 50 € selon l’accord Cospar, titularisation sans indexation de salaire de plusieurs centaines d’employés communaux…
Ces derniers jours, une note d’informations émanant de la mairie, demande aux travailleurs municipaux de faire preuve de neutralité et de discrétion, et ne pas prendre part aux réunions politiques à venir. Dans le même temps, Claude Hoarau prépare un grand rassemblement public le jour même où sera rendu l’arrêt du Conseil d’Etat. L’homme n’en est pas à une contradiction près.
Toutes ces prises de position signifient-elles que Claude Hoarau est en train de jouer son va-tout en politique ? Sans doute pas, mais une défaite en cas de prochaines municipales à Saint-Louis, affaiblirait beaucoup celui qui a été pendant de longues années “le soldat du PCR”. C’est peut-être l’objectif recherché, mais peut-être pas par ceux auxquels on pense en pemier...