
La Région a fait le choix dans son plan régional de développement, de maintenir l'octroi de mer tout en le réformant. Le dispositif expire en 2014. Dans cette optique, la collectivité avait mandaté un cabinet d'études en 2011 pour la réalisation d'une évaluation du régime de l'octroi de mer afin de mesurer l'impact du régime actuel sur le maintien et le développement des activités économiques. Plusieurs pistes avaient été évoquées : la reconduction dans sa forme actuelle, une évolution profonde du dispositif, son remplacement par un dispositif fiscal régional de type TVA ou la suppression.
Une nouvelle fois, Ibrahim Patel, président de la CCIR, rappelle que le dispositif actuel est "injuste". Ce dernier se dit favorable pour la mise en place d'une TVA, comme en France, tout en demandant à l'Etat de trouver un "dispositif de compensation" pour les entreprises et collectivités réunionnaises. Il faut savoir que l'octroi de mer dans sa forme actuelle permet de protéger la production locale face aux importations.
Le point de vue du président de la CCIR n'est pas partagé par David Lorion, vice-président de la Région en charge des questions économiques. "Si vous supprimez l'octroi de mer, vous condamnez 30.000 emplois à la Réunion. On est pas capable de se passer de ça actuellement", explique-t-il. Même constat pour Frédéric Vienne, président de la CGPME. "Si l'octroi de mer est enlevé, les Réunionnais paieront moins cher leur chariot dans les grandes surfaces. Mais les taxes locales, l'eau… tripleront. Le poids supporté par les contribuables serait insupportable", souligne-t-il. Pour Jérôme Isautier, président de l'ADIR, remplacer l'octroi de mer par une TVA régionale serait "plus coûteux" et "moins efficace".
Dans le monde économique réunionnais, les partisans du maintien de l'octroi de mer sont plus nombreux que ses détracteurs.
Le dispositif doit s'arrêter le 30 juin 2014. Le ministre de l'Outremer, Victorin Lurel, en charge du dossier, doit réunir le 8 avril prochain les présidents des collectivités territoriales et les associations de maires. Cette instance consultative servira à définir les nouvelles modalités de l'octroi de mer qui seront présentées à Bruxelles.
Une nouvelle fois, Ibrahim Patel, président de la CCIR, rappelle que le dispositif actuel est "injuste". Ce dernier se dit favorable pour la mise en place d'une TVA, comme en France, tout en demandant à l'Etat de trouver un "dispositif de compensation" pour les entreprises et collectivités réunionnaises. Il faut savoir que l'octroi de mer dans sa forme actuelle permet de protéger la production locale face aux importations.
Le point de vue du président de la CCIR n'est pas partagé par David Lorion, vice-président de la Région en charge des questions économiques. "Si vous supprimez l'octroi de mer, vous condamnez 30.000 emplois à la Réunion. On est pas capable de se passer de ça actuellement", explique-t-il. Même constat pour Frédéric Vienne, président de la CGPME. "Si l'octroi de mer est enlevé, les Réunionnais paieront moins cher leur chariot dans les grandes surfaces. Mais les taxes locales, l'eau… tripleront. Le poids supporté par les contribuables serait insupportable", souligne-t-il. Pour Jérôme Isautier, président de l'ADIR, remplacer l'octroi de mer par une TVA régionale serait "plus coûteux" et "moins efficace".
Dans le monde économique réunionnais, les partisans du maintien de l'octroi de mer sont plus nombreux que ses détracteurs.
Le dispositif doit s'arrêter le 30 juin 2014. Le ministre de l'Outremer, Victorin Lurel, en charge du dossier, doit réunir le 8 avril prochain les présidents des collectivités territoriales et les associations de maires. Cette instance consultative servira à définir les nouvelles modalités de l'octroi de mer qui seront présentées à Bruxelles.