
Dans son édition de ce jour, le Quotidien s'est procuré une copie du rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) portant sur la gestion de la collectivité régionale entre 2006 et 2010. Un focus particulier a été fait sur la nouvelle route du littoral, notamment sur le risque de surcoût de l'ouvrage en mer.
Si la Région estime à 200 millions d'euros (dans sa réponse faite à la CRC) ce surcoût, les magistrats de la Chambre tablent sur un "dérapage moyen" de 300 millions d'euros. "La marge de manoeuvre que s'est donnée la Région apparait modeste", relève le rapport de la CRC cité par le Quotidien.
Ce matin, la Région et son président, Didier Robert, ont tenu une conférence de presse sur le guichet unique des aides européennes (voir ici). Le président de la collectivité régionale en a profité pour donner sa vision du rapport et réaffirmer que la nouvelle route du littoral ne connaitrait pas de "dérapage" incontrôlé.
"Il n'y aura pas de dérive, pas de dérapage", martèle Didier Robert. A ses côtés Mohamed Ahmed, directeur général des services, avance les conditions qui ont amené au calcul de 200 millions d'euros de dérive des coûts de construction.
Didier Robert veillera sur le chantier
"Ce chiffre n'est pas nouveau. Il a déjà été présenté en assemblé plénière. Pour arriver à ce calcul nous avons appliqué un taux de 1,8 point, supérieur à l'index du BTP qui est de 0,8 (la révision est obligatoire pour les marchés d'une durée d'exécution supérieure à trois mois, dont les prix peuvent fluctuer en fonction de cours mondiaux, en matières premières notamment, ndlr), pour tester la capacité de la collectivité. Jusqu'en 2020, nous arrivons à 200 millions d'euros", précise Mohamed Ahmed.
"Aucun élément ne me permet de dire qu'il y aura un dérapage sur la route du littoral. Je vais veiller scrupuleusement sur ce chantier", ajoute pour sa part Didier Robert.
Une nouvelle fois, la Région a rappelé que les offres déposées par les entreprises avaient été inférieures au montant arrêté par les services de la Région.
A noter que le dernier marché complémentaire de 350 millions d'euros a été lancé aujourd'hui (2e tronçon de la Digue entre la Possession et la Grande Chaloupe). "Une fois l'entreprise retenue la maquette globale financière sera validée", conclut Didier Robert.
Si la Région estime à 200 millions d'euros (dans sa réponse faite à la CRC) ce surcoût, les magistrats de la Chambre tablent sur un "dérapage moyen" de 300 millions d'euros. "La marge de manoeuvre que s'est donnée la Région apparait modeste", relève le rapport de la CRC cité par le Quotidien.
Ce matin, la Région et son président, Didier Robert, ont tenu une conférence de presse sur le guichet unique des aides européennes (voir ici). Le président de la collectivité régionale en a profité pour donner sa vision du rapport et réaffirmer que la nouvelle route du littoral ne connaitrait pas de "dérapage" incontrôlé.
"Il n'y aura pas de dérive, pas de dérapage", martèle Didier Robert. A ses côtés Mohamed Ahmed, directeur général des services, avance les conditions qui ont amené au calcul de 200 millions d'euros de dérive des coûts de construction.
Didier Robert veillera sur le chantier
"Ce chiffre n'est pas nouveau. Il a déjà été présenté en assemblé plénière. Pour arriver à ce calcul nous avons appliqué un taux de 1,8 point, supérieur à l'index du BTP qui est de 0,8 (la révision est obligatoire pour les marchés d'une durée d'exécution supérieure à trois mois, dont les prix peuvent fluctuer en fonction de cours mondiaux, en matières premières notamment, ndlr), pour tester la capacité de la collectivité. Jusqu'en 2020, nous arrivons à 200 millions d'euros", précise Mohamed Ahmed.
"Aucun élément ne me permet de dire qu'il y aura un dérapage sur la route du littoral. Je vais veiller scrupuleusement sur ce chantier", ajoute pour sa part Didier Robert.
Une nouvelle fois, la Région a rappelé que les offres déposées par les entreprises avaient été inférieures au montant arrêté par les services de la Région.
A noter que le dernier marché complémentaire de 350 millions d'euros a été lancé aujourd'hui (2e tronçon de la Digue entre la Possession et la Grande Chaloupe). "Une fois l'entreprise retenue la maquette globale financière sera validée", conclut Didier Robert.