La commission de discipline de la ligue de football va-t-elle mettre un point final au match Nice-OM ? Le 22 août, le derby du sud n’avait jamais pu arriver à son terme. Un supporter niçois avait jeté une bouteille d’eau sur Dimitri Payet qui s’apprêtait à tirer un corner. De rage, l’attaquant avait relancé la bouteille dans le public, provoquant l’envahissement du terrain par les supporters. Des altercations avaient également eu lieu entre des joueurs et le staff des deux équipes.
Après des semaines de déclarations et de débats enflammés entre les deux camps, la commission de discipline de la ligue de football se réunit ce mercredi pour décider du sort du match et des sanctions envers les protagonistes. Avant de prendre leur décision, les membres de la commission ont étudié les dossiers de deux clubs, et celui de l’OM fournit des arguments surprenants.
Des scientifiques appelés à la rescousse
Le premier angle d’attaque du club phocéen concerne le nombre de bouteilles d’eau jetées sur ses joueurs. Selon le camp marseillais, les supporters de la tribune sud ont jeté 74 bouteilles d’eau, téléphones ou batteries de téléphone sur ses joueurs.
Le deuxième argument est déjà plus original. L’OM a commandé une étude à un universitaire de Polytech Marseille pour connaître la puissance de l’impact de la bouteille d’eau lancée sur Dimitri Payet. Si ces données "sont à prendre avec précautions", l’estimation est que le projectile de 500 grammes a été jeté à une hauteur de 10m pour atteindre la vitesse de 10m/s.
En conclusion, l’énergie cinétique dégagée est de 74,05 joules, soit un tir de flash-ball de 40m ou la chute verticale d’une boule de pétanque de 5,2m. Une mesure sur une bouteille jetée sur le défenseur Alvaro Gonzalez donne les mêmes valeurs, mais l’Espagnol était parvenu à l’éviter.
L’OM marque en fin de match
L’un des enjeux de cette commission est de savoir quelle sera la décision pour ce match qui ne s’est jamais terminé, les Marseillais n’étant pas revenus après les incidents, estimant que leur sécurité n’était pas assurée. La ligue de football devra donc décider de donner la victoire à l’une des équipes ou faire rejouer le match.
En ne prenant que le critère sportif, les Niçois menaient 1 but à 0 avant l’interruption à la 74e minute. Dans leur rapport, les Marseillais ont compilé les statistiques depuis l’arrivée de l’entraîneur Jorge Sampaoli. Sur 14 matchs de ligue 1, l’entraîneur argentin a vu son équipe inscrire 11 buts dans le dernier quart d’heure.
L’OM renchérit en affirmant que les buts en fin de match représentent 39% de ses buts inscrits. Ces buts ont permis aux Phocéens de remporter 10 points supplémentaires la saison dernière et déjà 3 points cette saison.
Reste à savoir si ces arguments vont convaincre la commission de donner le match gagnant à l’OM.
Après des semaines de déclarations et de débats enflammés entre les deux camps, la commission de discipline de la ligue de football se réunit ce mercredi pour décider du sort du match et des sanctions envers les protagonistes. Avant de prendre leur décision, les membres de la commission ont étudié les dossiers de deux clubs, et celui de l’OM fournit des arguments surprenants.
Des scientifiques appelés à la rescousse
Le premier angle d’attaque du club phocéen concerne le nombre de bouteilles d’eau jetées sur ses joueurs. Selon le camp marseillais, les supporters de la tribune sud ont jeté 74 bouteilles d’eau, téléphones ou batteries de téléphone sur ses joueurs.
Le deuxième argument est déjà plus original. L’OM a commandé une étude à un universitaire de Polytech Marseille pour connaître la puissance de l’impact de la bouteille d’eau lancée sur Dimitri Payet. Si ces données "sont à prendre avec précautions", l’estimation est que le projectile de 500 grammes a été jeté à une hauteur de 10m pour atteindre la vitesse de 10m/s.
En conclusion, l’énergie cinétique dégagée est de 74,05 joules, soit un tir de flash-ball de 40m ou la chute verticale d’une boule de pétanque de 5,2m. Une mesure sur une bouteille jetée sur le défenseur Alvaro Gonzalez donne les mêmes valeurs, mais l’Espagnol était parvenu à l’éviter.
L’OM marque en fin de match
L’un des enjeux de cette commission est de savoir quelle sera la décision pour ce match qui ne s’est jamais terminé, les Marseillais n’étant pas revenus après les incidents, estimant que leur sécurité n’était pas assurée. La ligue de football devra donc décider de donner la victoire à l’une des équipes ou faire rejouer le match.
En ne prenant que le critère sportif, les Niçois menaient 1 but à 0 avant l’interruption à la 74e minute. Dans leur rapport, les Marseillais ont compilé les statistiques depuis l’arrivée de l’entraîneur Jorge Sampaoli. Sur 14 matchs de ligue 1, l’entraîneur argentin a vu son équipe inscrire 11 buts dans le dernier quart d’heure.
L’OM renchérit en affirmant que les buts en fin de match représentent 39% de ses buts inscrits. Ces buts ont permis aux Phocéens de remporter 10 points supplémentaires la saison dernière et déjà 3 points cette saison.
Reste à savoir si ces arguments vont convaincre la commission de donner le match gagnant à l’OM.