« Cette mobilisation a toujours pour but de lutter contre le projet de sélection à l’entrée de l’université » explique Marie-Hélène Dor, représentante FSU.
« Aujourd’hui on a beaucoup de jeunes qui sont présents et qui s’inquiètent pour leur avenir et leurs droits aux études.
Quoi qu’en disent certains, les réformes vont entrainer une sélection à l’entrée de l’université. Ce n’est pas acceptable, notre système français a toujours reposé sur le libre accès à l’entrée des bacheliers et on est en train de saccager ce modèle. »
Les syndicats réclament notamment l’ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post-bac et refusent toute sélection à l’entrée de l’université.
FSU, SNESUP, CGTR-Education section Université de la Réunion, Union nationale lycéenne de la Réunion, UNEF Réunion, FNEC FPFO, Sud éducation, SAIPER et Solidaires sont mobilisés.
Ces organisations veulent notamment que le Baccalauréat soit toujours considéré comme un diplôme national et surtout comme le premier pas pour accéder au cap universitaire.
En cause, les restrictions budgétaires, alors que pour les syndicat, le gouvernement devrait plutôt investir dans les universités. « Le gouvernement créée des inégalités permanentes », souligne Marie-Hélène Dor.
La réforme prévoit notamment que les futurs étudiants de terminales soient évalués grâce au contrôle continu. Un dispositif « qui est tout sauf neutre, car les élèves sont évalués par leurs propres enseignants » selon Marie-Hélène Dor. « Le baccalauréat tel qu’il est aujourd’hui repose sur l’anonymat des copies et donc la neutralité des épreuves nationales, donc tout le monde est logé à la même enseigne ».
Les syndicats espèrent « une prise de conscience des décideurs » à travers cette mobilisation.