Comme nous vous l’annoncions mercredi, un puissant séisme de magnitude 8,7 s’est produit au large de l’île de Sumatra en Indonésie, à 33 km de profondeur et à 430 km au Sud-Ouest de Banda Aceh, la capitale de la province de Banda Aceh.
L’alerte tsunami a aussitôt été lancée pour tout l’Océan Indien par l’USGS (Institut américain de géophysique). Une secousse qui a été ressentie à Singapour, en Thaïlande et en Inde.
On fait état d’un bilan de cinq morts, dont au moins deux par crise cardiaque, et par « choc » sans en connaitre la cause, et de sept blessés dont un enfant ayant chuté d’un arbre.
Plus de peur que de mal, la mer a été clémente et le tsunami n’a pas eu lieu. Seule une vague ne dépassant pas un mètre est arrivée sur les côtes indonesiennes, provoquant la levée de l’alerte quelques heures plus tard.
Ce séisme a permis de prouver l’efficacité du système d’alerte après la catastrophe du 26 décembre 2004 qui avait englouti plus de 220.000 personnes sur l’ensemble du territoire de l’océan Indien. Dès la secousse, le BMKG, Agence indonésienne de géophysique, a inondé les habitants et autorités de textos et d’e-mails avertissant de l’arrivée imminente d’un tsunami.
Les alarmes installées depuis le tsunami de 2004 se sont déclenchées à Sumatra. Les habitants sont montés en hauteur dans les terres. Trois minutes ont été nécessaires pour émettre l’alerte.
Malgré le système révolutionnaire d’une valeur de 100 millions d’euros, inauguré en novembre 2008, des scènes de panique se sont produites.
Les mobiles et Facebook ont contribué à l’information en instantané de la population.
