
L’Eglise chrétienne, après avoir été une grande religion pendant plusieurs siècles, perd aujourd’hui peu à peu, ses fidèles. D’aucuns pensent et disent que c’est parce qu’elle n’a pas su se moderniser ni s’adapter au monde qui change à toute vitesse.
Je peux vous assurer que ce ne sont pas là les seules raisons pour lesquelles les fidèles désertent les bancs des églises ou oublient peu à peu les messes dominicales. Non. C’est parce que certains prêtres qui officient dans nos églises ont perdu de vue les valeurs qui ont fait de la chrétienté, une grande religion : la compassion, l’amour, la foi, l’espérance, la prière et la fraternité.
Et nous avons douloureusement vécu cette expérience, ma famille et moi, pendant le deuil de notre regretté patriarche. Au travers d’un prêtre, dont je ne citerai pas le nom, par bonté d’âme ou charité chrétienne, et qui officie dans l’une des églises du tampon.
Ce dernier, a d’abord refusé de faire la messe d’enterrement sous prétexte que le défunt « n’était pas dans son secteur ». Première interrogation. Depuis quand la mort et Dieu ont-ils des secteurs ? Sommes-nous dans une administration aussi à l’église ? Surtout que ledit défunt a toujours fréquenté la messe dans cette Eglise depuis plus de 50 ans.
Après moult explications, ce prêtre s’est ensuite indigné de notre souhait d’attendre une journée de plus pour l’enterrement. La raison ? On DOIT enterrer le défunt le lendemain de son décès. J’aimerais savoir dans quel évangile ou quelle épitre est écrite cette pratique! Nous voulions, nous, que toute notre famille, y compris celle qui venait de Métropole, puisse être là, pour dire un dernier adieu et offrir un dernier hommage à notre ancêtre. Est-ce si difficile de comprendre cela quand on est prêtre ?
Je passe sur ces refus de nos souhaits de personnaliser la messe en hommage à notre ancêtre, sur son attitude vis-à-vis d’une famille endeuillée et dans le chagrin, de sa rigidité et de ses exigences virevoltantes.
Au final, nous avons changé d’Eglise, pour un horaire qui convenait mieux à nos cousins venus de Métropole, et avec un prêtre qui lui, n’a pas regardé le secteur, le nombre de jours, le nombre de bougies, etc. Il a juste enterré mon grand père au cours d’une belle cérémonie d’adieu dans la foi chrétienne qui a été celle de mon aïeul pendant ses 100 ans de vie sur cette terre. Et pour cela, ma famille et moi, nous l’en remercions infiniment.
Au travers de ce courrier, je veux dénoncer ces agissements afin que les croyants ne se trompent pas de combat.
C’est parce que certains prêtres, comme celui auquel nous avons eu à faire, font régner la terreur dans leur église, se prennent pour des dieux vivants et mettent en place des dogmes à la gloire, non de notre Dieu mais de leurs petits pouvoirs de prêtres, que nous sommes en train de déserter l’Eglise.
Mais ce n’est pas parce que notre foi s’est délitée au travers des siècles. Car c’est aussi la façon dont les hommes font notre Eglise, qui rassemble et j’espère du fond du cœur que les prêtres de cette engeance n’existeront plus. Sinon, les bancs de nos Eglises se serviront plus à rien.
Signé : Une petite fille en deuil et révoltée
Je peux vous assurer que ce ne sont pas là les seules raisons pour lesquelles les fidèles désertent les bancs des églises ou oublient peu à peu les messes dominicales. Non. C’est parce que certains prêtres qui officient dans nos églises ont perdu de vue les valeurs qui ont fait de la chrétienté, une grande religion : la compassion, l’amour, la foi, l’espérance, la prière et la fraternité.
Et nous avons douloureusement vécu cette expérience, ma famille et moi, pendant le deuil de notre regretté patriarche. Au travers d’un prêtre, dont je ne citerai pas le nom, par bonté d’âme ou charité chrétienne, et qui officie dans l’une des églises du tampon.
Ce dernier, a d’abord refusé de faire la messe d’enterrement sous prétexte que le défunt « n’était pas dans son secteur ». Première interrogation. Depuis quand la mort et Dieu ont-ils des secteurs ? Sommes-nous dans une administration aussi à l’église ? Surtout que ledit défunt a toujours fréquenté la messe dans cette Eglise depuis plus de 50 ans.
Après moult explications, ce prêtre s’est ensuite indigné de notre souhait d’attendre une journée de plus pour l’enterrement. La raison ? On DOIT enterrer le défunt le lendemain de son décès. J’aimerais savoir dans quel évangile ou quelle épitre est écrite cette pratique! Nous voulions, nous, que toute notre famille, y compris celle qui venait de Métropole, puisse être là, pour dire un dernier adieu et offrir un dernier hommage à notre ancêtre. Est-ce si difficile de comprendre cela quand on est prêtre ?
Je passe sur ces refus de nos souhaits de personnaliser la messe en hommage à notre ancêtre, sur son attitude vis-à-vis d’une famille endeuillée et dans le chagrin, de sa rigidité et de ses exigences virevoltantes.
Au final, nous avons changé d’Eglise, pour un horaire qui convenait mieux à nos cousins venus de Métropole, et avec un prêtre qui lui, n’a pas regardé le secteur, le nombre de jours, le nombre de bougies, etc. Il a juste enterré mon grand père au cours d’une belle cérémonie d’adieu dans la foi chrétienne qui a été celle de mon aïeul pendant ses 100 ans de vie sur cette terre. Et pour cela, ma famille et moi, nous l’en remercions infiniment.
Au travers de ce courrier, je veux dénoncer ces agissements afin que les croyants ne se trompent pas de combat.
C’est parce que certains prêtres, comme celui auquel nous avons eu à faire, font régner la terreur dans leur église, se prennent pour des dieux vivants et mettent en place des dogmes à la gloire, non de notre Dieu mais de leurs petits pouvoirs de prêtres, que nous sommes en train de déserter l’Eglise.
Mais ce n’est pas parce que notre foi s’est délitée au travers des siècles. Car c’est aussi la façon dont les hommes font notre Eglise, qui rassemble et j’espère du fond du cœur que les prêtres de cette engeance n’existeront plus. Sinon, les bancs de nos Eglises se serviront plus à rien.
Signé : Une petite fille en deuil et révoltée