
Entendue hier par le bureau de la délégation Outremer de l'Assemblée Nationale, Ségolène Royal, interrogée à la sortie du huis clos, a affirmé à la presse avoir, lors de sa prise de fonction de ministre déléguée à l'éducation nationale, "eu vent de cette rumeur de mutations, pas seulement dans les Outre-mer, mais aussi dans les villages ruraux isolés ou même dans l’administration. Pas vu pas pris vous voyez, la loi du silence régnait et j’ai mis fin à cette loi du silence".
Elle a précisé que, suite à sa circulaire du 26 août 1997 "qui disait très clairement aux adultes dans le milieu scolaire qu’ils avaient l’obligation de saisir le procureur de la République dès lors qu’ils avaient la révélation par un enfant ou par la famille de cet enfant d’abus sexuels sur lui et que les enseignants étaient immédiatement suspendus", 300 cas avaient été déclenchés.
Suite à ses propos sur BFMTV-RMC le 3 janvier, plusieurs députés d'Outremer avaient demandé l'audition de Ségolène Royal par la délégation d'Outremer. Finalement, c'est à huis clos et devant le seul bureau de la délégation que l'ancienne ministre a été entendue, au grand dam du député LFI Jean-Hugues Ratenon, qui s'en est offusqué dans un communiqué.
Elle a précisé que, suite à sa circulaire du 26 août 1997 "qui disait très clairement aux adultes dans le milieu scolaire qu’ils avaient l’obligation de saisir le procureur de la République dès lors qu’ils avaient la révélation par un enfant ou par la famille de cet enfant d’abus sexuels sur lui et que les enseignants étaient immédiatement suspendus", 300 cas avaient été déclenchés.
Suite à ses propos sur BFMTV-RMC le 3 janvier, plusieurs députés d'Outremer avaient demandé l'audition de Ségolène Royal par la délégation d'Outremer. Finalement, c'est à huis clos et devant le seul bureau de la délégation que l'ancienne ministre a été entendue, au grand dam du député LFI Jean-Hugues Ratenon, qui s'en est offusqué dans un communiqué.