C’est aujourd’hui qu’aura lieu la seconde journée de mobilisation générale du COSPAR contre la vie chère à Saint-Denis et à Saint-Pierre.
Dans le Sud, les représentants du COSPAR ont donné rendez-vous à la population sur la place de l’hôtel de ville de Saint-Pierre, là où plus de 8.000 personnes s’étaient rendues jeudi dernier lors de la grève générale du 5 mars. Aujourd’hui, le cortège effectuera un grand tour dans le centre-ville de la capitale du Sud.
Après s’être rassemblés vers 09h00, les manifestants devraient quitter l’hôtel de ville vers 10h00 ce matin pour se rendre sur le front de mer. Les manifestants remonteront alors la rue Lorion jusqu’à l’intersection de la rue des Bons enfants que ces derniers emprunteront à nouveau aujourd’hui avant de regagner la place de l’hôtel de ville. Après une réunion à la sous-préfecture de Saint-Pierre hier après-midi, il a été décidé d’interdire toute circulation dans le centre-ville à partir de 10 heures ce matin.
Une fois le cortège posé, Max Banon, le représentant de la délégation Sud du COSPAR proposera un débat et des échanges sur les négociations en cours sur les revendications du COSPAR. Pour le membre d’Agir pou nout tout « c’est grâce à la mobilisation de la population et notamment les différentes opérations coups de poings dans les supermarchés que les choses sont en train de bouger. Nous avons obtenu quelques signes et des ouvertures mais il faut à tout prix que la population continue à faire pression…« .
Le second acte de cette grève générale mobilisera t-elle autant de manifestants que ce que le 5 mars dernier ? Toujours est-il que le préfet a annoncé, hier en début de soirée, la baisse des prix des carburants.
Le prix de l’essence passe de 1,24 € à 1,20 € tandis que le litre de gasoil est désormais fixé à 0,93 centimes d’euros, ce qui correspond à une baisse de 6 centimes.
Le prix de la bouteille de gaz, objet du combat d’Agir pou nout tout, a baissé de 3 € et passe de 20 € à 17 €.
Si ces prix seront effectifs dès demain, Jean-Hugues Ratenon réclame toujours une baisse de 20% sur 500 produits de vie courante répartis en cinq familles et se dit déçu par les autres propositions…