
Au grand dam de Vincent (en polo gris sur la photo), les rares pluies que connaisse le sud s'arrêtent bien avant sa parcelle
A Saint-Louis, de mémoire d’agriculteurs, on n'avait jamais vu une sécheresse pareille, évoque Vincent Lebeau-Bénard. Sur les 8 hectares de sa parcelle située chemin Larree, les cannes sont en souffrance, les pieds asséchés et le feuillage commence à jaunir. Pourtant, le planteur arrose deux fois plus que d’ordinaire pour maintenir sa canne. Ses plants, une nouvelle variété encore en expérimentation, survivent ainsi, mais "il faudra payer la facture", en est bien conscient l’agriculteur.
Si les années précédentes, il consommait 300 m3 par jour, aujourd’hui, il en est à 500 m3/jour. D’autant qu'"il n’a pas plu depuis juin", regrette Vincent. Les cannes du planteur auraient ainsi dû s'élever sur 40 cm de plus alors que la plante n’est pas si gourmande en eau, explique celui qui cultive également un peu de foin. Lors de la dernière campagne sucrière, l’homme a accusé 5.000 tonnes de perte sur les plus de 40.000 tonnes de canne qu’il produisait jusqu'ici.
Pour Dominique Clain, président de l’UPNA, le fonds de secours doit être mobilisé. Un courrier a été envoyé au Département pour garantir une prise en charge de la facture d’eau. "Avec l’inflation que nous sommes en train de subir, ce n’est pas le moment", tempête cet agriculteur de l’Est. Le syndicaliste travaille également à une demande au nouveau directeur de la DAAF (Direction de l’Alimentation, de l’agriculture et de la Forêt de La Réunion). Face à toutes ces difficultés, il convient d’ajouter, selon l'UPNA, un avenant à la convention canne signée en juillet 2022 et qui court jusqu’en 2027.
Et tandis que le Village Réunion est inauguré ce lundi au Salon de l’Agriculture à Paris, le syndicaliste s’étonne. "On dirait que tout va bien". Pour Dominique Clain, "rien ne sert de faire de la pub si on n'est pas capable de fournir".
Si les années précédentes, il consommait 300 m3 par jour, aujourd’hui, il en est à 500 m3/jour. D’autant qu'"il n’a pas plu depuis juin", regrette Vincent. Les cannes du planteur auraient ainsi dû s'élever sur 40 cm de plus alors que la plante n’est pas si gourmande en eau, explique celui qui cultive également un peu de foin. Lors de la dernière campagne sucrière, l’homme a accusé 5.000 tonnes de perte sur les plus de 40.000 tonnes de canne qu’il produisait jusqu'ici.
Pour Dominique Clain, président de l’UPNA, le fonds de secours doit être mobilisé. Un courrier a été envoyé au Département pour garantir une prise en charge de la facture d’eau. "Avec l’inflation que nous sommes en train de subir, ce n’est pas le moment", tempête cet agriculteur de l’Est. Le syndicaliste travaille également à une demande au nouveau directeur de la DAAF (Direction de l’Alimentation, de l’agriculture et de la Forêt de La Réunion). Face à toutes ces difficultés, il convient d’ajouter, selon l'UPNA, un avenant à la convention canne signée en juillet 2022 et qui court jusqu’en 2027.
Et tandis que le Village Réunion est inauguré ce lundi au Salon de l’Agriculture à Paris, le syndicaliste s’étonne. "On dirait que tout va bien". Pour Dominique Clain, "rien ne sert de faire de la pub si on n'est pas capable de fournir".