« À partir du moment où j’y ai goûté, je n’ai plus voulu faire autre chose », raconte en effet le Portois (habitant de Saint-Nicolas-De-Port, dans l’Est de la France). S’il a aussi 24 ans de football et 2 ans de vélo dans les jambes, rien n’égale pour lui la sensation procurée par ces courses de montagne.
C’est le trail de Bourbon qu’il s’apprête désormais à ajouter à la (longue) liste de ses défis sportifs. « C’est mon 17ème ultra-trail en 1 an et demi », indique-t-il. Sans compter les autres courses de plus petite envergure. « C’est comme une drogue. Tant qu’on ne me dit pas que c’est la fin, je continue à courir », plaisante-t-il.
Dépassement de soi
D’autant plus que cette passion, en plus des rencontres et du partage qu’elle génère, permet de découvrir bien des endroits. « Mais ça coûte cher, il faut voyager, se loger. Et sans sponsor, c’est compliqué. La source se tarit », explique avec regret le convoyeur de fond.
Par amour du « dépassement de soi », le sportif de 39 ans ambitionne de devenir le premier à finir toutes les courses de l’Ultra Montain National Tour, dont fait partie le trail de Bourbon. « Je veux terminer cette course, repartir de là avec mon t-shirt », confie-t-il. « La place, c’est secondaire ».
Si c’est la première fois qu’il vient à la Réunion, Sébastien l’assure, il reviendra. « Pour courir la Diagonale des fous, cette fois ».