
Dès son arrivée en Guadeloupe, le ministre est allé saluer les forces de l’ordre. Photo : Facebook - ministère des Outre-mer
Depuis le début de la crise sociale qui a éclaté en Guadeloupe puis en Martinique, Sébastien Lecornu était attendu dans ces départements. Préférant attendre un retour au calme, le ministre des Outre-mer est arrivé hier à Pointe-à-Pitre. Ce lundi est réservé à la Guadeloupe, tandis que demain sera consacré à la Martinique.
Lecornu veut incarner l’autorité de l’État
Du côté du ministre, on affirme arriver avec "fermeté" et une "volonté de dialogue". Ce lundi, il doit rencontrer une dizaine de personnes de l’Intersyndicale à la préfecture de Guadeloupe "pour échanger sur les revendications sanitaires".
C’est en effet l’obligation vaccinale qui a été à l’origine du mouvement avant de s’étendre à d’autres problématiques récurrentes des territoires ultramarins. Reportée au 31 décembre, l’obligation vaccinale des soignants sera bien effective.
"Les lois de la République ont vocation à s’appliquer", a affirmé le ministre avant d’ajouter qu’il n’était "pas venu pour incarner un État faible, mais aussi évidemment un État qui dialogue. (…) La main tendue, néanmoins, ça reste une main de fermeté".
Des négociations difficiles en Guadeloupe
Du côté des syndicats, on se fait peu d’illusions sur d’éventuelles annonces lors de cette visite. Surtout, l’Intersyndicale exige que toutes les organisations soient représentées à la réunion pour de "vraies négociations". Les syndicats exigent de plus la réintégration des personnes suspendues avec tous leurs droits et la libération de tous ceux condamnés après les violences. Cette dernière demande a "plus que choqué" Sébastien Lecornu. Il a précisé que les personnels opposés à la vaccination seront accompagnés pour "créer les conditions de leur mobilité professionnelles". Il doit également rencontrer des élus et des acteurs économiques dans la journée.
Un accord de méthode en Martinique
Le déplacement en Martinique de demain est déjà plus proche de déboucher sur un accord. Ce week-end, l’État, les élus et l’Intersyndicale ont signé un accord de méthode qui "fixe la date, le lieu et la composition de 7 ateliers thématiques", annonce la préfecture de Martinique. Celle-ci espère obtenir des solutions, "en particulier sur les conditions de mise en œuvre de l’obligation vaccinale."
Lecornu veut incarner l’autorité de l’État
Du côté du ministre, on affirme arriver avec "fermeté" et une "volonté de dialogue". Ce lundi, il doit rencontrer une dizaine de personnes de l’Intersyndicale à la préfecture de Guadeloupe "pour échanger sur les revendications sanitaires".
C’est en effet l’obligation vaccinale qui a été à l’origine du mouvement avant de s’étendre à d’autres problématiques récurrentes des territoires ultramarins. Reportée au 31 décembre, l’obligation vaccinale des soignants sera bien effective.
"Les lois de la République ont vocation à s’appliquer", a affirmé le ministre avant d’ajouter qu’il n’était "pas venu pour incarner un État faible, mais aussi évidemment un État qui dialogue. (…) La main tendue, néanmoins, ça reste une main de fermeté".
Des négociations difficiles en Guadeloupe
Du côté des syndicats, on se fait peu d’illusions sur d’éventuelles annonces lors de cette visite. Surtout, l’Intersyndicale exige que toutes les organisations soient représentées à la réunion pour de "vraies négociations". Les syndicats exigent de plus la réintégration des personnes suspendues avec tous leurs droits et la libération de tous ceux condamnés après les violences. Cette dernière demande a "plus que choqué" Sébastien Lecornu. Il a précisé que les personnels opposés à la vaccination seront accompagnés pour "créer les conditions de leur mobilité professionnelles". Il doit également rencontrer des élus et des acteurs économiques dans la journée.
Un accord de méthode en Martinique
Le déplacement en Martinique de demain est déjà plus proche de déboucher sur un accord. Ce week-end, l’État, les élus et l’Intersyndicale ont signé un accord de méthode qui "fixe la date, le lieu et la composition de 7 ateliers thématiques", annonce la préfecture de Martinique. Celle-ci espère obtenir des solutions, "en particulier sur les conditions de mise en œuvre de l’obligation vaccinale."