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Sea Shepherd mobilise son réseau pour stopper la pêche aux requins

Sea Shepherd France lance l’opération APEX Harmony. Cette campagne d’information à l’échelle européenne, relayée par les antennes de l’ONG dans plusieurs pays, a pour ambition d’influer sur la décision de l’Europe d’octroyer à l’Etat français des millions d’euros pour la pêche de requins à la Réunion. « Puisque l’on sollicite des fonds européens, il est normal […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 11 décembre 2014 à 17H53

Sea Shepherd France lance l’opération APEX Harmony. Cette campagne d’information à l’échelle européenne, relayée par les antennes de l’ONG dans plusieurs pays, a pour ambition d’influer sur la décision de l’Europe d’octroyer à l’Etat français des millions d’euros pour la pêche de requins à la Réunion.

« Puisque l’on sollicite des fonds européens, il est normal de rendre des comptes à l’opinion publique européenne sur l’utilisation de ces 8 à 10 millions d’euros que tente d’obtenir la France pour poursuivre sa campagne de pêche pendant 5 ans », explique Jean Bernard Galvès, porte-parole des associations environnementales mais qui s’est fait ce matin le relais particulier de Sea Sheperd.

La campagne de lobbying s’engouffre notamment dans une faille juridique concernant le programme ciguatera 2. « Il n’est plus conforme au droit français », annonce d’emblée Jean Bernard Galvès. « En France quand un arrêté est pris par un préfet, il doit être abrogé quand les conditions énoncées au départ ne sont plus remplies. Or c’est le cas de cet arrêté », assure-t-il.

Un arrêté caduque ?

Rappelons les conditions émises à l’époque de son lancement. Tout d’abord, il devait permettre d’étudier la possibilité de commercialiser la chair des requins tigre et bouledogue. L’agence de sécurité alimentaire a répondu que de toute façon, ça ne serait pas possible. Le deuxième objectif était que les requins pêchés puissent servir au programme Charc. Jean Bernard Galvès retient que ce programme est terminé et en phase de rédaction. « L’arrêté aurait dû logiquement être abrogé ».

« Non seulement on continue de pêcher pour une étude qui n’a plus cours, on dépense de l’argent pour ça et on en redemande même un peu plus à l’Europe alors que l’on sait que l’on ne répond plus à l’objectif », déplore-t-il.

Cap Requins et ses drumlines trouve le même écho chez le porte-parole. « Vous posez 100 euros sur la table et vous dites que ça va faire fuir les voleurs. Là je mets un appât près de la plage et on dit que ça va faire fuir les requins. Même si cet appât est pris, personne ne pourra dire s’il y en a 5, 10 ou 15 qui tournent autour puis assurer à ce moment-là que vous pouvez vous baigner, vous êtes en sécurité ! Et c’est ce genre de programme qu’on veut faire financer par l’Europe ! »

Après cette annonce à La Réunion, la campagne de lobbying de Sea Sheperd commence ce jour même en France et en Europe.

 

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