Suite à la dernière attaque mortelle qui a coûté la vie au jeune Elio, dimanche 12 avril, et face à une crise requin qui s’enlise à La Réunion, les associations se mobilisent. Le rôle des organisations environnementale est notamment pointé du doigt.
L’association des jeunes usagers de la mer demande au gouvernement de reconsidérer « de toute urgence l’asile politique offert au leader de l’ONG Sea Shepherd, Paul Watson, et qu’un audit complet soit réalisé sur cette ONG dite environnementale »
Leur demande a notamment fait l’objet d’une pétition. Les jeunes sentinelles de l’océan réclament « la mise en place immédiate d’un audit externe de l’ONG Sea Shepherd et de son antenne française« . Parmi les points demandés :
– Un contrôle de l’utilisation de ses fonds récoltés en France ;
– Une investigation autour de ses stratégies de communication et sur la véracité des propos qu’elle diffuse au sujet de ses principales campagnes ;
– Une investigation sur la gestion de ses plateformes de communication : entre non-modération et censure ;
– Une évaluation de ses impacts positifs et négatifs sur le terrain, au niveau social et économique, en particulier en France.
– Un audit environnemental des actions menées.
Pour l’association, l’action de Sea Sheperd relève de la « contre-productivité à La Réunion« .
« Des preuves de censures, de désinformation, de mensonges sur la situation réunionnaise et ses requins, et d’appels à des comportements dangereux en dehors de toute expertise de l’ONG sur le sujet de la sécurité ; Des témoignages d’associations écologistes ; Des témoignages d’adhérents, et des éléments juridiques » indiqueraient que l’ONG « n’agit pas dans le cadre de ses statuts« .