Les faits se sont déroulés le 30 novembre dernier vers 22H à St-Paul. Trois jeunes occupent un rond point à Plateau Cailloux délaissé par les Gilets Jaunes, et décident d'alimenter le barrage, situé à proximité d'une école maternelle, par quelques palettes en feu. Alors qu'une patrouille de gendarmerie se rapproche afin de faire lever le camp, les trois jeunes gens, se mettent à leur jeter des galets puis prennent la fuite.
Cyril.C est interpellé le soir même et placé en garde à vue avec 2,6 g/l de sang, alors que Yanndrice.Z, sera interpellé plus tard sur les aveux de son dalon. Le troisième ne sera pas identifié. Présentés ce matin au tribunal de Champ Fleuri dans le cadre de la comparution immédiate, les deux prévenus ont accepté d'être jugé, refusant un renvoi de l'audience.
Les gendarmes "représentaient une menace"
Lors de l'audience, Cyril, qui reconnait entièrement les faits, explique qu'il a jeté des grenades "péï" car les gendarmes "représentaient une menace". Yanndrice clame depuis le début qu'il n'était pas sur les lieux au moment des faits. Il est passé certes, mais uniquement pour promener ses chiens. Les deux jeunes hommes affirment de concert ne pas faire partie du mouvement social des gilets jaunes.
Le procureur de la République est sans concession. "De quel droit vous faites ça ? votre conscience est limitée voir inexistante" assène t-il aux prévenus. Il requiert à la cour une peine de 6 à 8 mois de prison avec maintien en détention pour Cyril et 12 mois avec mandat de dépôt pour Yanndrice, le considérant comme le leader refusant de reconnaitre les faits malgré l'identification formelle de son dalon.
La cour prononce une peine de 3 mois de prison avec maintien en détention pour Cyril et une peine de 5 mois de prison ferme pour Yanndrice qui devra plaider sa cause devant le juge d'application des peines.
Cyril.C est interpellé le soir même et placé en garde à vue avec 2,6 g/l de sang, alors que Yanndrice.Z, sera interpellé plus tard sur les aveux de son dalon. Le troisième ne sera pas identifié. Présentés ce matin au tribunal de Champ Fleuri dans le cadre de la comparution immédiate, les deux prévenus ont accepté d'être jugé, refusant un renvoi de l'audience.
Les gendarmes "représentaient une menace"
Lors de l'audience, Cyril, qui reconnait entièrement les faits, explique qu'il a jeté des grenades "péï" car les gendarmes "représentaient une menace". Yanndrice clame depuis le début qu'il n'était pas sur les lieux au moment des faits. Il est passé certes, mais uniquement pour promener ses chiens. Les deux jeunes hommes affirment de concert ne pas faire partie du mouvement social des gilets jaunes.
Le procureur de la République est sans concession. "De quel droit vous faites ça ? votre conscience est limitée voir inexistante" assène t-il aux prévenus. Il requiert à la cour une peine de 6 à 8 mois de prison avec maintien en détention pour Cyril et 12 mois avec mandat de dépôt pour Yanndrice, le considérant comme le leader refusant de reconnaitre les faits malgré l'identification formelle de son dalon.
La cour prononce une peine de 3 mois de prison avec maintien en détention pour Cyril et une peine de 5 mois de prison ferme pour Yanndrice qui devra plaider sa cause devant le juge d'application des peines.