Table, chaises, bouteilles d’eau et surtout un sac de couchage témoignent de la détermination de Thomas Cazal. Le bénédictin est venu camper devant le GHER tant qu’aucune solution ne soit trouvée. Il n’a qu’un objectif : faire disparaître la douleur qui lui empoisonne la vie depuis 6 mois. Selon lui, cette douleur est causée par une erreur médicale.
En août dernier, Thierry Cazal se fait opérer du ménisque externe. Alors qu’il poursuit sa rééducation, la douleur ne redescend pas. Sur les conseils du médecin, il change de kinésithérapeute. Mais rien n’y fait. En cherchant des explications, il trouve une réponse dans le compte-rendu opératoire : il a été opéré du ménisque externe au lieu du ménisque interne. Les deux étant évoqués dans le compte-rendu. Difficile de savoir où se situe l’erreur.
La seule certitude de Thomas Cazal réside dans la douleur qui lui pourrit la vie. Selon lui, son médecin lui a indiqué qu’il ne pouvait plus travailler pendant 5 ans.
Celui qui est employé à la mairie de Saint-Benoît ne supporte plus cette douleur et exige que le GHER répare cette erreur. Il affirme avoir refusé un dédommagement, car il ne veut qu’une réparation de son genou et affirme que l’hôpital refuse. « Il me roule dans la farine », répète-t-il en bloc.
Le GHER reconnaît une erreur…administrative
Du côté du GHER, s’il y a bien une erreur, c’est du côté administratif qu’il faut regarder. Selon la direction, c’est dans la rédaction des comptes-rendus opératoire et d’IRM que l’erreur a été faite. Ils affirment que la bonne opération a été pratiquée.
De plus, la direction affirme que le suivi de son médecin traitant et de l’équipe chirurgicale a bien été réalisé. Durant ces rencontres, la direction affirme dans un communiqué qu’il « lui a été rappelé l’importance de l’observance des prescriptions médicales pour lutter contre la douleur, ainsi que la nécessité de ne pas interrompre sa rééducation ». Selon l’équipe médicale, les séquelles et douleurs persistantes sont dues à l’état de son genou et au traumatisme initial.
En fin de matinée, Thierry Cazal a rencontré la direction du GHER et tous semblent décidés à trouver une issue favorable à cette situation.