"C’est horrible d’habiter sur une île… ici on fait vite le tour et on en a marre". Ces quelques mots twittés il y a quatre ans de cela ressurgissent à la faveur de la révélation des candidates Miss Réunion 2022.
La twittosphère de La Réunion n’en revient toujours pas. Comment une candidate à Miss Réunion a pu écrire de telles pensées pour finalement se présenter au concours de beauté censé valoriser son territoire.
En tout cas, il n’aura fallu que quelques heures pour que ces posts Twitter de la candidate numéro 1 refassent surface. Vendredi midi, les visages des douze candidates retenues pour le concours de Miss Réunion 2022 étaient dévoilés à Saint-Denis. Dès vendredi soir, les premières polémiques ont fleuri sur les réseaux sociaux. Les réactions des Twittos réunionnais en viennent même à douter du bien-fondé de la candidature d'Inès Ziata.
La twittosphère de La Réunion n’en revient toujours pas. Comment une candidate à Miss Réunion a pu écrire de telles pensées pour finalement se présenter au concours de beauté censé valoriser son territoire.
En tout cas, il n’aura fallu que quelques heures pour que ces posts Twitter de la candidate numéro 1 refassent surface. Vendredi midi, les visages des douze candidates retenues pour le concours de Miss Réunion 2022 étaient dévoilés à Saint-Denis. Dès vendredi soir, les premières polémiques ont fleuri sur les réseaux sociaux. Les réactions des Twittos réunionnais en viennent même à douter du bien-fondé de la candidature d'Inès Ziata.
Mis au courant très tôt de l'existence de cette polémique, Aziz Patel a convoqué la candidate. "Ses messages datent de 2018. Son mode de vie a changé. C’est le message d’une adolescente qui était un peu déracinée", tempère Aziz Patel. Inès Ziata venait en effet de métropole. Les explications de la candidate numéro 1 ont fini de convaincre l’organisation qu’il s’agit plutôt d’une erreur de jeunesse.
Comme un Réunionnais qui a envie de rentrer au péi
"On a vu ça comme ça. Elle nous a dit qu’elle « ne se retrouvait pas ici sans ses copines ». Depuis, elle apprécie La Réunion. Elle poste régulièrement des images sur La Réunion. Aujourd’hui, elle ne veut plus quitter La Réunion. Ses parents vivent ici également et aiment La Réunion. Pour moi il n’y a pas de polémique. C'est un peu comme nous qui, en métropole, voulons rentrer à La Réunion rapidement parce qu'elle nous manque", explique Aziz Patel après avoir obtenu les explications de la candidate.
Comme un Réunionnais qui a envie de rentrer au péi
"On a vu ça comme ça. Elle nous a dit qu’elle « ne se retrouvait pas ici sans ses copines ». Depuis, elle apprécie La Réunion. Elle poste régulièrement des images sur La Réunion. Aujourd’hui, elle ne veut plus quitter La Réunion. Ses parents vivent ici également et aiment La Réunion. Pour moi il n’y a pas de polémique. C'est un peu comme nous qui, en métropole, voulons rentrer à La Réunion rapidement parce qu'elle nous manque", explique Aziz Patel après avoir obtenu les explications de la candidate.
Le tatouage disparaît
L'autre photo qui fait jaser concerne la candidate numéro 5 cette fois. Tatouée au bras gauche, la candidate Lidjee Tamaya (ici en pose pour 7Mag) voit son tatouage tout simplement effacé sur la photo officielle du concours, comme si le comité n'assumait pas cette évolution.
Longtemps interdits, les tatouages sont depuis cette année tolérés mais "à condition que ça ne soit pas trop visible" et qu'ils ne diffusent pas de message à caractère polémique, nous expliquait déjà Aziz Patel vendredi à l'issue de la présentation des douze prétendantes, ce que prévoit en effet le règlement du concours (voir plus bas).
Réinterrogé à ce sujet ce dimanche, Aziz Patel avoue néanmoins découvrir qu'un filtre a été appliqué pour faire disparaître le tatouage de la candidate numéro 5 sur sa photo officielle. "Du moment que c'est autorisé, pourquoi flouter ? Le photographe a dû le faire de sa propre initiative, certainement pour l'esthétisme. Je.ne l'ai pas eu au téléphone ce matin", nous explique-t-il.
Ce n’est pas la première fois qu’un concours de miss suscite un scandale. Avec les réseaux sociaux, messages ou photos oubliés sur la toile finissent par ressurgir. Et La Réunion est bien placée pour le savoir. Toute le monde se souvient du clash entre Geneviève de Fontenay et Valérie Bègue quelques jours seulement après son titre, en 2007, en raison de photos suggestives prises des années auparavant.
A la manière de la composition d’un gouvernement, le choix du casting de miss devient lui aussi un casse-tête pour les organisateurs.
L'autre photo qui fait jaser concerne la candidate numéro 5 cette fois. Tatouée au bras gauche, la candidate Lidjee Tamaya (ici en pose pour 7Mag) voit son tatouage tout simplement effacé sur la photo officielle du concours, comme si le comité n'assumait pas cette évolution.
Longtemps interdits, les tatouages sont depuis cette année tolérés mais "à condition que ça ne soit pas trop visible" et qu'ils ne diffusent pas de message à caractère polémique, nous expliquait déjà Aziz Patel vendredi à l'issue de la présentation des douze prétendantes, ce que prévoit en effet le règlement du concours (voir plus bas).
Réinterrogé à ce sujet ce dimanche, Aziz Patel avoue néanmoins découvrir qu'un filtre a été appliqué pour faire disparaître le tatouage de la candidate numéro 5 sur sa photo officielle. "Du moment que c'est autorisé, pourquoi flouter ? Le photographe a dû le faire de sa propre initiative, certainement pour l'esthétisme. Je.ne l'ai pas eu au téléphone ce matin", nous explique-t-il.
Ce n’est pas la première fois qu’un concours de miss suscite un scandale. Avec les réseaux sociaux, messages ou photos oubliés sur la toile finissent par ressurgir. Et La Réunion est bien placée pour le savoir. Toute le monde se souvient du clash entre Geneviève de Fontenay et Valérie Bègue quelques jours seulement après son titre, en 2007, en raison de photos suggestives prises des années auparavant.
A la manière de la composition d’un gouvernement, le choix du casting de miss devient lui aussi un casse-tête pour les organisateurs.