Un homme a été arrêté par la police mauricienne vendredi par les hommes de la Criminal Investigation Division de Curepipe. L'avocat chargé de sa défense, Me Anoup Goodary, arrivant dans les locaux de la police de Curepipe, a été horrifié de ce qu'il y a trouvé : un homme nu comme un ver sur une chaise, les menottes dans le dos, des chaînes aux pieds. Une scène choquante que l'avocat a photographiée, publiant ensuite la photo sur sa page Facebook, affirmant que l'homme avait été battu.
Me Goodary s'est retiré de l'affaire, mais son successeur, Me Neelkanth Dulloo n'en est pas moins scandalisé. Il a tenu hier une conférence de presse durant laquelle il a exprimé son indignation quant au traitement réservé au suspect, dont on ne connaît pas le motif de l'arrestation. L'avocat a vertement critiqué le commissaire de police, l'appelant à ouvrir une enquête interne, et le menaçant d'un procès privé, relate dans ses colonnes l'Express.mu.
Me Dulloo a affirmé que ces exactions de la police sont courantes, mais que l'absence de preuves l'empêchait jusqu'ici d'agir: "Cela fait un moment déjà que nous sommes en possession d’informations concernant le traitement infligé aux suspects par la police. Sauf que, jusqu’à hier, il n’y avait pas de preuve à l’appui pour prouver cette barbarie. Il faut impérativement que cette mentalité change".
Me Goodary s'est retiré de l'affaire, mais son successeur, Me Neelkanth Dulloo n'en est pas moins scandalisé. Il a tenu hier une conférence de presse durant laquelle il a exprimé son indignation quant au traitement réservé au suspect, dont on ne connaît pas le motif de l'arrestation. L'avocat a vertement critiqué le commissaire de police, l'appelant à ouvrir une enquête interne, et le menaçant d'un procès privé, relate dans ses colonnes l'Express.mu.
Me Dulloo a affirmé que ces exactions de la police sont courantes, mais que l'absence de preuves l'empêchait jusqu'ici d'agir: "Cela fait un moment déjà que nous sommes en possession d’informations concernant le traitement infligé aux suspects par la police. Sauf que, jusqu’à hier, il n’y avait pas de preuve à l’appui pour prouver cette barbarie. Il faut impérativement que cette mentalité change".