
Le président du collectif "Sauvons nos entreprises", Michel Allamèle, ne sait plus à quel saint se vouer pour que les TPE et PME ne coulent pas toutes. Elles seraient, selon lui, submergées par des charges sociales et fiscales qui devaient être suspendues par le Trésor public le temps de trouver une issue à la crise du BTP et en attendant la reprise des commandes publiques. "Mais les élus ne font pas leur travail, regrette-t-il, surtout les présidents des Chambres consulaires qui ne jouent pas leur rôle d'aide et de soutien des entreprises réunionnaises".
Suite au protocole signé il y a trois mois avec le collectif, les Chambres consulaires devaient rendre, en collaboration avec les caisses collectrices, un diagnostic de la situation financière des petites et moyennes entreprises de l'île. Mais ne voyant rien venir, et constatant que le gel des dettes sociales et fiscales a été selon lui rompu, Michel Allamèle envisage d'interpeller le nouveau préfet, Jean-Luc Marx, qui "n'a pas encore pris en main le dossier".
Le collectif se réunira en début de semaine prochaine afin d'interpeller la Préfecture sur les difficultés que rencontrent les chefs d'entreprise des 14 syndicats qui composent le collectif "Sauvons nos entreprises". Si une issue n'est pas trouvée très rapidement, "4000 entreprises fermeront d'ici la fin de l'année" et des centaines de chômeurs viendront alourdir la longue liste de l'île.
Suite au protocole signé il y a trois mois avec le collectif, les Chambres consulaires devaient rendre, en collaboration avec les caisses collectrices, un diagnostic de la situation financière des petites et moyennes entreprises de l'île. Mais ne voyant rien venir, et constatant que le gel des dettes sociales et fiscales a été selon lui rompu, Michel Allamèle envisage d'interpeller le nouveau préfet, Jean-Luc Marx, qui "n'a pas encore pris en main le dossier".
Le collectif se réunira en début de semaine prochaine afin d'interpeller la Préfecture sur les difficultés que rencontrent les chefs d'entreprise des 14 syndicats qui composent le collectif "Sauvons nos entreprises". Si une issue n'est pas trouvée très rapidement, "4000 entreprises fermeront d'ici la fin de l'année" et des centaines de chômeurs viendront alourdir la longue liste de l'île.