Pour être le premier chef d’état à se rendre au Japon, Nicolas Sarkozy écourtera sa visite, aujourd’hui, en Chine. Il devrait rester moins d’une heure à Nankin pour le séminaire économique du G20 avant de prendre la direction de Tokyo. Sur place, le président rencontrera le premier ministre japonais ainsi qu’une délégation française à l’ambassade. Si les Japonnais s’étaient montrés réticent à accueillir Nicolas Sarkozy, ils ont finalement changé d’avis, certainement en raison de l’aggravation de la situation. Désormais, ils réclament l’aide des Français et notamment celle d’EDF et d’Areva.
Les Japonnais veulent revoir la sécurité de leurs centrales nucléaires
Après l’accident qui a frappé la centrale de Fukushima-Daiichi. Le ministère du commerce japonais a annoncé hier qu’il allait modifier les règles de sécurité des centrales nucléaires du pays et promouvoir les énergies renouvelables. Par ailleurs, Anne Lauvergeon, la présidente du directoire d’Areva, est arrivée au Japon avec trois experts afin de définir comment son groupe pourrait aider Tepco, la société qui gère la centrale de Fukushima.
Sécurisé les piscines de combustible
Les experts veulent tenter de déterminer la meilleure méthode pour récupérer l’eau radioactive qui a été découverte dans la centrale. Il faut aussi trouver une solution pour sécuriser les piscines de combustible usé et empêcher les rejets de radioactivité. Il n’est pas prévu que l’équipe d’Areva se rende sur le site de Fukushima, et contrairement à ce qui a été annoncé, Areva ne devrait pas non plus prendre en charge l’évacuation des eaux contaminées.