La situation se complique dans les hôpitaux de La Réunion. “A Saint-Pierre, il a été demandé au personnel de travailler douze heures non stop. Saint-Denis, il est proposé aux employés de faire des heures supplémentaires”.
A quelques heures de l’arrivée de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, accompagnée de Marie-Luce Penchard, secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, les différents syndicats (CFTC, FO, CGTR et CFDT) du milieu hospitalier se mobilisent.
“D’abord, nous tenons à souhaiter la bienvenue, mais il faut qu’elle nous écoute parce que nous sommes de vrais acteurs de terrain, des professionnels de la santé et nous connaissons mieux que quiconque les soucis de notre métier, surtout en ces temps difficiles”, déclare Serge Camatchy de la CFTC.
“Car jusqu’à présent, nous avons l’impression que les cortèges ministériels ne vont pas au delà de la préfecture et des collectivités locales. Nous disons ça suffit, nous avons des choses à proposer pour La Réunion. Sinon, ce n’est pas deux, trois ou quatre morts qu’on aura sur la conscience, mais des centaines”, fustige Serge Camatchy.
Les syndicats précisent leurs revendications : “Malgré toutes les réformes qui existent pour la santé : hôpital 2007, bientôt l’hôpital 2012, le personnel de santé ne parvient toujours pas à s’en sortir”.
“L’étude de la Drass confirme ce que nous disons depuis des années : il faut 500 professionnels de santé chaque année à La Réunion, pour répondre aux attentes de la population. Aujourd’hui, il n’y en plus sur le marché. C’est quand même un comble dans une île où il y a tant de chômage…”
Les différents syndicats espèrent porter ce message demain à la ministre de la santé. Pour l’heure, ils ne savent pas s’ils seront reçus par Roselyne Bachelot
A quelques heures de l’arrivée de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, accompagnée de Marie-Luce Penchard, secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, les différents syndicats (CFTC, FO, CGTR et CFDT) du milieu hospitalier se mobilisent.
“D’abord, nous tenons à souhaiter la bienvenue, mais il faut qu’elle nous écoute parce que nous sommes de vrais acteurs de terrain, des professionnels de la santé et nous connaissons mieux que quiconque les soucis de notre métier, surtout en ces temps difficiles”, déclare Serge Camatchy de la CFTC.
“Car jusqu’à présent, nous avons l’impression que les cortèges ministériels ne vont pas au delà de la préfecture et des collectivités locales. Nous disons ça suffit, nous avons des choses à proposer pour La Réunion. Sinon, ce n’est pas deux, trois ou quatre morts qu’on aura sur la conscience, mais des centaines”, fustige Serge Camatchy.
Les syndicats précisent leurs revendications : “Malgré toutes les réformes qui existent pour la santé : hôpital 2007, bientôt l’hôpital 2012, le personnel de santé ne parvient toujours pas à s’en sortir”.
“L’étude de la Drass confirme ce que nous disons depuis des années : il faut 500 professionnels de santé chaque année à La Réunion, pour répondre aux attentes de la population. Aujourd’hui, il n’y en plus sur le marché. C’est quand même un comble dans une île où il y a tant de chômage…”
Les différents syndicats espèrent porter ce message demain à la ministre de la santé. Pour l’heure, ils ne savent pas s’ils seront reçus par Roselyne Bachelot