
Se soigner, faire le plein d’essence, remplir son caddie…C’est le dilemme de bon nombre de ménages français. L’instauration des franchises, taxes sur les médicaments, aggrave ce contexte, provoquant un nouveau clivage entre ceux qui ont les moyens de payer les soins médicaux et les autres. Être malade coûte de plus en plus cher et se soigner devient un "luxe".
Une fois encore, la Cour des comptes appelle à des "mesures de redressement" prônant une réduction draconienne des exonérations. Pour la cinquième fois d'affilée, la Sécurité sociale a enregistré l'an dernier un déficit de plus de 10 milliards d'euros.
Pour Véronique Veinberg, secrétaire générale de l’UFAL Réunion, qui défend l’intérêt des familles dans le respect de la laïcité, "le déficit de la sécurité sociale est un déficit organisé qui a commencé il y a 15/20 ans. Aujourd’hui on vit quelque chose de difficile parce que la population ne sait plus ce qu’elle doit faire. Face à plusieurs réformes (médecins référents, remboursements), face à la perte de vitesse de certaines disciplines spécialisées ou d’autres domaines comme par exemple la médecine préventive à l’université, tout cela conduit à une perte de confiance de la population".
Demain, divers collectifs nationaux se réunissent pour établir un planning d’actions avant la présentation du PLFSS (Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale) en Conseil des ministres fin septembre, et de la loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires" à la mi-octobre.
Une fois encore, la Cour des comptes appelle à des "mesures de redressement" prônant une réduction draconienne des exonérations. Pour la cinquième fois d'affilée, la Sécurité sociale a enregistré l'an dernier un déficit de plus de 10 milliards d'euros.
Pour Véronique Veinberg, secrétaire générale de l’UFAL Réunion, qui défend l’intérêt des familles dans le respect de la laïcité, "le déficit de la sécurité sociale est un déficit organisé qui a commencé il y a 15/20 ans. Aujourd’hui on vit quelque chose de difficile parce que la population ne sait plus ce qu’elle doit faire. Face à plusieurs réformes (médecins référents, remboursements), face à la perte de vitesse de certaines disciplines spécialisées ou d’autres domaines comme par exemple la médecine préventive à l’université, tout cela conduit à une perte de confiance de la population".
Demain, divers collectifs nationaux se réunissent pour établir un planning d’actions avant la présentation du PLFSS (Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale) en Conseil des ministres fin septembre, et de la loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires" à la mi-octobre.