"On ne peut pas dialoguer !" Richelin Clopon, délégué syndical Solidaires, crie haut et fort sa colère contre le directeur général de la Semto (société d'économie mixte des transports de l'ouest), Joseph Payet.
Ce jeudi matin, à la gare routière de Saint-Paul, il a pris le micro devant les usagers pour dénoncer sa mise à pied. Une sanction disciplinaire que lui et les autres membres du syndicat venus le soutenir jugent totalement "injustifiée".
"Dans les réunions du comité d'entreprise ou les réunions syndicales, on est censés parler d’égal à égal", rappelle-t-il, expliquant qu'il avait mis sur la table diverses problématiques telles que l’état détérioré de certains bus, les conditions de travail des chauffeurs, des primes inégalement réparties ou encore l’externalisation de certains services, sur laquelle la direction refuserait de donner des précisions.
Du harcèlement
Alors que le directeur général lui reproche notamment "un comportement inapproprié" et "des propos irrespectueux", Richelin Colpon estime lui que Joseph Payet ne supporte pas la contradiction. S’il ne conteste pas des échanges musclés, pour lui, la direction a fait "une erreur d’appréciation". "Dans ces réunions, il est de bon aloi d’avoir des échanges sérieux", a-t-il d'ailleurs répondu par courrier. Une autre lettre signée des syndicats Solidaires, CFTC, CFDT, et SAFPTR/SAFR dément également ces accusations.
Et en plus d’être "injustifiée", la sanction est selon le délégué syndical "irrégulière". Il s'appuie ici sur le règlement intérieur, lequel prévoit 2 jours de mise à pied maximum, et indique par ailleurs ne pas avoir reçu le courrier de convocation à l’entretien préalable.
Pour Richelin Colpon, cette sanction s'inscrit en réalité dans une logique de harcèlement. "Déjà en avril dernier, j’ai eu une retenue de salaire pour une absence alors qu’on m’avait autorisé à assister à une réunion des délégués du personnel", se souvient l'agent d'exploitation, qui estime en outre avoir été "mis au placard".
Pour la mise à pied, l’inspection du travail a été saisie. Si le directeur général ne retire pas sa sanction, l’affaire sera portée devant les prud’hommes.
Ce jeudi matin, à la gare routière de Saint-Paul, il a pris le micro devant les usagers pour dénoncer sa mise à pied. Une sanction disciplinaire que lui et les autres membres du syndicat venus le soutenir jugent totalement "injustifiée".
"Dans les réunions du comité d'entreprise ou les réunions syndicales, on est censés parler d’égal à égal", rappelle-t-il, expliquant qu'il avait mis sur la table diverses problématiques telles que l’état détérioré de certains bus, les conditions de travail des chauffeurs, des primes inégalement réparties ou encore l’externalisation de certains services, sur laquelle la direction refuserait de donner des précisions.
Du harcèlement
Alors que le directeur général lui reproche notamment "un comportement inapproprié" et "des propos irrespectueux", Richelin Colpon estime lui que Joseph Payet ne supporte pas la contradiction. S’il ne conteste pas des échanges musclés, pour lui, la direction a fait "une erreur d’appréciation". "Dans ces réunions, il est de bon aloi d’avoir des échanges sérieux", a-t-il d'ailleurs répondu par courrier. Une autre lettre signée des syndicats Solidaires, CFTC, CFDT, et SAFPTR/SAFR dément également ces accusations.
Et en plus d’être "injustifiée", la sanction est selon le délégué syndical "irrégulière". Il s'appuie ici sur le règlement intérieur, lequel prévoit 2 jours de mise à pied maximum, et indique par ailleurs ne pas avoir reçu le courrier de convocation à l’entretien préalable.
Pour Richelin Colpon, cette sanction s'inscrit en réalité dans une logique de harcèlement. "Déjà en avril dernier, j’ai eu une retenue de salaire pour une absence alors qu’on m’avait autorisé à assister à une réunion des délégués du personnel", se souvient l'agent d'exploitation, qui estime en outre avoir été "mis au placard".
Pour la mise à pied, l’inspection du travail a été saisie. Si le directeur général ne retire pas sa sanction, l’affaire sera portée devant les prud’hommes.