Le jeudi 1er août dernier, Pierrot Dupuy révélait à la Une de Zinfos qu’à l’issue de sa grève de la faim de 12 jours, Samuel Mouen avait passé [trois jours et trois nuits à l’hôtel Le Bellepierre]urlblank:http://www.zinfos974.com/Samuel-Mouen-a-passe-trois-jours-a-l-hotel-Le-Bellepierre-pour-se-remettre-de-sa-greve-de-la-faim_a59938.html .
Tout le monde a le droit de séjourner à l’hôtel, même dans le plus luxueux et le plus cher de la Réunion, mais le patron de Zinfos faisait remarquer que, quand on s’auto-proclame représentant local des Indignés et que l’on a la prétention de défendre les plus pauvres, il y a des goûts de luxe qui passent mal.
L’information avait ensuite été reprise par plusieurs médias locaux, dont le Jir et radio Freedom.
Samuel Mouen n’a apparemment pas apprécié la divulgation de cette information. Vendredi soir, soit 24h après la parution de l’article, il envoie un texto sur le téléphone de Pierrot Dupuy dans lequel il l’insulte copieusement et tente de faire croire que l’information est fausse : « Merci (…) de t’intéresser à ma vie privée par l’intox dont tu es coutumier« . Pas de chance, Pierrot Dupuy lui répond immédiatement que l’information a été vérifiée auprès de la direction de l’hôtel. Direction au passage très embarassée que Zinfos soit au courant, mais qui ne pouvait que confirmer les faits.
Nouveau coup de colère de Samuel Mouen qui, dans les minutes qui suivent, répond : « Tu ne sais pas à qui tu as à faire (…). Tu le paieras lourdement (…) ». Avant de rajouter : « Tu n’es pas intelligent. Tu viens d’entrer au cimetière (…) ».
A la suite de quoi Pierrot Dupuy lui fait remarquer que « ce sont des menaces de mort. Et par écrit en plus« . Samuel Mouen confirme alors qu’il s’agit bien de menaces de mort : « Tu le prends bien surtout. Je ne plaisante jamais avec des c… »
Dernière intervention de Pierrot Dupuy pour informer Samuel Mouen que « tous les textos seront conservés et seront transmis à la police avec plainte pour menace de mort« . Ce qui ne démonte pas l’Indigné péï qui conclut de son côté : « Fais le vite surtout (…) Tu ne sais pas à qui tu as à faire« .
Comme promis, plainte a été déposée ce matin au commissariat de Malartic pour menaces de mort.
Pendant toute la durée de sa grève de la faim, Samuel Mouen avait voulu donner de lui l’image d’un humaniste. C’est tout juste si, par moments, il n’avait pas des attitudes dignes d’un Mahatma Ghanhi ou d’un Nelson Mandela. Ces textos auront au moins l’avantage de le montrer sous son véritable jour…