
Samuel Mouen, l’un des porte-paroles du collectif pourrait en parler des heures… Comment arrêter de distinguer les différences et par là même commencer à s’enrichir de notre diversité ? Il lance un SOS et compte bien à travers ce comité "faire en sorte que tous les actes de discrimination, tous les comportements racistes et leurs coupables soient poursuivis, traduits devant les tribunaux et condamnés", explique-t-il. A ce titre, le comité va mettre en place une assemblée constitutive dont les statuts lui donneront la qualité pour agir devant les tribunaux.
La présentation de ce comité s’est faite à Saint-Louis, lieu symbolique, puisque ces derniers temps des affaires de racisme ont défrayé la chronique. On se souvient notamment au mois de mars dernier de la démission d’un conseiller municipal à la suite de propos racistes.
"Des choses nous ont scandalisé et notamment cette spéculation saint-louisienne qui oublie que toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non appartenance à une race, nation, ethnie ou religion est interdite par la loi", rappelle Samuel Mouen.
La comité déclare officiellement la guerre au racisme mais "nous nous battons contre le racisme, pas contre les hommes", précise-t-il ajoutant qu’une journée contre le racisme devrait être fixée par le comité prochainement.
L’initiative de ce collectif est née de la Fondation France Outre-mer dont la vocation est de lutter contre la corruption et pour la moralisation de la vie publique. En tant que problème de société, le racisme "mériterait que le débat soit ouvert" lance Samuel Mouen.
Aux Etats généraux par exemple ? "Nous sommes partisans que cette question soit soulevée mais elle est tellement délicate que même les pouvoirs publics ne veulent pas s’y risquer. Peut-être le moment n’est pas venu, mais nous comptons soulever cette problématique aux Etats généraux ou ailleurs", a-t-il conclu.
Écouter son interview ci-dessous.
La présentation de ce comité s’est faite à Saint-Louis, lieu symbolique, puisque ces derniers temps des affaires de racisme ont défrayé la chronique. On se souvient notamment au mois de mars dernier de la démission d’un conseiller municipal à la suite de propos racistes.
"Des choses nous ont scandalisé et notamment cette spéculation saint-louisienne qui oublie que toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non appartenance à une race, nation, ethnie ou religion est interdite par la loi", rappelle Samuel Mouen.
La comité déclare officiellement la guerre au racisme mais "nous nous battons contre le racisme, pas contre les hommes", précise-t-il ajoutant qu’une journée contre le racisme devrait être fixée par le comité prochainement.
L’initiative de ce collectif est née de la Fondation France Outre-mer dont la vocation est de lutter contre la corruption et pour la moralisation de la vie publique. En tant que problème de société, le racisme "mériterait que le débat soit ouvert" lance Samuel Mouen.
Aux Etats généraux par exemple ? "Nous sommes partisans que cette question soit soulevée mais elle est tellement délicate que même les pouvoirs publics ne veulent pas s’y risquer. Peut-être le moment n’est pas venu, mais nous comptons soulever cette problématique aux Etats généraux ou ailleurs", a-t-il conclu.
Écouter son interview ci-dessous.