
Nicolas Sarkozy a émis plusieurs propositions lors de l’échange avec les chefs d’entreprise Réunionnais vendredi midi. La première est la création d’une zone franche douanière dans les départements d’Outre-Mer. "Il faudra également exonérer de TVA les produits locaux achetés par des résidents afin de rétablir les conditions de la concurrence" a expliqué l’ancien chef de l’état.
Il a également abordé la question de la défiscalisation. "C’est une erreur, qui a sans doute été la mienne, de réduire la défiscalisation aux seuls logements sociaux". Pour encourager la défiscalisation, Nicolas Sarkozy souhaite mettre fin au "travail de sape du bureau des agréments à Bercy". Il souhaite élargir la gamme aux logements intermédiaires, réduire la durée de l’agrément et prohiber l’intervention de Bercy après-coup sur les dossiers.
Un vent de promesses électorales qui ne disent pas leur nom souffle et les remarques ironiques sur François hollande fusent. "Les Réunionnais ont fait le choix que vous connaissez… Ils sont ravis aujourd’hui ! Il a tout faux : la violence dans la rue et le silence au Parlement. C’est le contraire qu’il faut avoir !"
Un vent de promesses électorales qui ne disent pas leur nom souffle et les remarques ironiques sur François hollande fusent. "Les Réunionnais ont fait le choix que vous connaissez… Ils sont ravis aujourd’hui ! Il a tout faux : la violence dans la rue et le silence au Parlement. C’est le contraire qu’il faut avoir !"
Un échange sans détours avec les représentants religieux
L’homme politique est connu pour dire ce qu’il pense et il ne s’en est pas privé face à Monseigneur Gilbert Aubry, évêque de la Réunion et Houssen Amode, président du Conseil Régional du Culte Musulman de La Réunion notamment.
"Nous sommes passés de la catholicité à la laïcité dans la douleur. Pour l’islam en France, il n’y a as eu le travail d’insertion qu’il y a eu pour toutes les autres religions. Nous voulons un islam de France et non un islam en France. Il faut stopper la tyrannie des minorités agressives, qui n’est pas normale sur le territoire de la république", a ainsi déclaré Nicolas Sarkozy.
La question épineuse de Mayotte a également été mise sur le tapis, et le président des Républicains y voit une solution en plusieurs étapes. Tout d’abord, construire une maternité aux Comores. "La solution de Mayotte est aux Comores", explique-t-il.
"Il y a un véritable détournement du droit du sol. Ce n’est pas parce que quelqu’un accouche à Mayotte qu’il est Français. Il faudra donc adapter le droit du sol, avec une présomption de nationalité Française". Ainsi, si les parents sont en situation d’inégalité au moment de la naissance, le droit du sol pourrait être remis en question. Nicolas Sarkozy a conclu en déclarant ne pas vouloir "laisser tomber les gens qui aiment la France".
L’homme politique est connu pour dire ce qu’il pense et il ne s’en est pas privé face à Monseigneur Gilbert Aubry, évêque de la Réunion et Houssen Amode, président du Conseil Régional du Culte Musulman de La Réunion notamment.
"Nous sommes passés de la catholicité à la laïcité dans la douleur. Pour l’islam en France, il n’y a as eu le travail d’insertion qu’il y a eu pour toutes les autres religions. Nous voulons un islam de France et non un islam en France. Il faut stopper la tyrannie des minorités agressives, qui n’est pas normale sur le territoire de la république", a ainsi déclaré Nicolas Sarkozy.
La question épineuse de Mayotte a également été mise sur le tapis, et le président des Républicains y voit une solution en plusieurs étapes. Tout d’abord, construire une maternité aux Comores. "La solution de Mayotte est aux Comores", explique-t-il.
"Il y a un véritable détournement du droit du sol. Ce n’est pas parce que quelqu’un accouche à Mayotte qu’il est Français. Il faudra donc adapter le droit du sol, avec une présomption de nationalité Française". Ainsi, si les parents sont en situation d’inégalité au moment de la naissance, le droit du sol pourrait être remis en question. Nicolas Sarkozy a conclu en déclarant ne pas vouloir "laisser tomber les gens qui aiment la France".

