L’homme politique est connu pour dire ce qu’il pense et il ne s’en est pas privé face à Monseigneur Gilbert Aubry, évêque de la Réunion et Houssen Amode, président du Conseil Régional du Culte Musulman de La Réunion notamment.
« Nous sommes passés de la catholicité à la laïcité dans la douleur. Pour l’islam en France, il n’y a as eu le travail d’insertion qu’il y a eu pour toutes les autres religions. Nous voulons un islam de France et non un islam en France. Il faut stopper la tyrannie des minorités agressives, qui n’est pas normale sur le territoire de la république », a ainsi déclaré Nicolas Sarkozy.
La question épineuse de Mayotte a également été mise sur le tapis, et le président des Républicains y voit une solution en plusieurs étapes. Tout d’abord, construire une maternité aux Comores. « La solution de Mayotte est aux Comores », explique-t-il.
« Il y a un véritable détournement du droit du sol. Ce n’est pas parce que quelqu’un accouche à Mayotte qu’il est Français. Il faudra donc adapter le droit du sol, avec une présomption de nationalité Française ». Ainsi, si les parents sont en situation d’inégalité au moment de la naissance, le droit du sol pourrait être remis en question. Nicolas Sarkozy a conclu en déclarant ne pas vouloir « laisser tomber les gens qui aiment la France ».
Un vent de promesses électorales qui ne disent pas leur nom souffle et les remarques ironiques sur François hollande fusent. « Les Réunionnais ont fait le choix que vous connaissez… Ils sont ravis aujourd’hui ! Il a tout faux : la violence dans la rue et le silence au Parlement. C’est le contraire qu’il faut avoir ! »