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Salon du livre Athéna : Une manifestation littéraire d’envergure

Le Salon du Livre Athéna a fermé ses portes hier soir, au bout de quatre journées très (trop ?) bien remplies. Avec un gros point noir à noter : le vent. Les femmes qui avaient mis des jupes trop évasives n’avaient pas assez de mains pour tenir leurs pans volages. Nous té qui tir corner, […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 09 octobre 2017 à 17H42

Le Salon du Livre Athéna a fermé ses portes hier soir, au bout de quatre journées très (trop ?) bien remplies. Avec un gros point noir à noter : le vent. Les femmes qui avaient mis des jupes trop évasives n’avaient pas assez de mains pour tenir leurs pans volages. Nous té qui tir corner, ouaf-ouaf. Mais on est à Saint-Pierre, n’est-ce pas ? Ou sa pas bataille èk bon Dieu…

Linda Koo Seen Lin, directrice de la Médiathèque des Bons-Enfants et organisatrice de la manifestation, et Didier Morel, adjoint à la Culture, ne cachaient pas leur intense satisfaction : une fréquentation estimée à plus de 20.000 visiteurs, des stands très courus, diverses manifestations (rencontres culturelles, manifestations musicales, etc.) ; cette 3è édition Athéna a tenu toutes ses promesses.
Et votre serviteur chéri a vu ses livres partir comme des petits pains de chez Sorbe (qui s’en souvient, au chapitre des Souvenirs d’enfance ?)

Un service général impressionnant et efficace

L’organisation générale ne souffre, à mon avis, aucune critique sérieuse. Les chapiteaux étaient sans cesse visités par des spécialistes de l’amarrage ; les bouteilles d’eau apparaissaient comme par magie ; les agents de sécurité étaient omniprésents (avec quelques fort belles  » agentes de sécurité  » qui prouvent que l’ère n’est plus celle des seuls gros bras) ; le service de santé était là à l’entrée ; et mille agents de service étaient aux petits soins pour diriger les visiteurs. Le clown Patoche ne s’est pas ménagé une seule seconde pour animer et distribuer des bonbons. Il est sympa, ce gars, et a battu le rappel de toute sa gentillesse pour faire oublier un film effrayant du moment.

Chaque jour, nous avons eu droit à la visite de quelque adjoint, s’arrêtant ici ou là pour bavarder avec les exposants et auteurs. Béatrice Sigismeau, Denise Hoareau… Mais pas le maire qui, manifestement, se fout de la Culture comme de sa première capote : il n’était même pas au cocktail d’inauguration du mercredi soir, faisant croire qu’il n’était pas dans l’île. Tiens ! Attrape-la, celle-là, si tu peux !

Oté Pierrot !

Je ne remercierai jamais assez mon cousin Pierrot Dupuy, qui a eu l’idée de me demander ces chroniques du temps longtemps, parues dans Zinfos 974. Cela a tant plu aux lecteurs que mon ami Arnold (pas Schwarzenneger, plus enveloppé, l’autre,  » le  » Jaccoud) d’en faire un livre.

Et l’idée à ces jeunes insouciants passionnés, de  » l’Eclipse du Temps « , d’accepter de le publier. Je l’ai dit : ils en ont, du culot. Pour de jeunes étudiants, aussi enthousiastes soient-ils, créer une maison d’édition en cette époque où le livre est relégué au rayon des accessoires historiques, nécessite d’avoir des couilles au cul (oups !) Y compris si l’un des éditeurs en est une. Et gironde en plus, la bougresse. Je m’égare, là ; bon,  » je sors « , comme dirait Ohana Wajsbrot.

Notre stand ne partait pas vainqueur : nous avions le numéro 9, au bout du fond du fond du tréfonds des allées. Nous n’avions pas ces grands stands hyper décorés avec plein d’hôtesses et d’affiches, non !

Juste une table avec les bouquins d’Arnold et le petit livre modeste de Jules.  » Souvenirs d’une enfance créole « .
Ben… c’est ça qu’ils sont venus chercher.
Tillier, Séry… le pouvoir de la presse écrite
J’ai l’air de me vanter ? 

J’assume : mon modeste bouquin a épuisé sa première édition avec cette manifestation. Le roi la pas mon cousin (sauf Pierrot).
En ai-je vu défiler, des lecteurs, pendant ces quatre jours ! Des connus, des moins connus, des anonymes… J’ai constaté le pouvoir toujours très influent de la presse écrite. Le samedi, par exemple, des gens sont venus acheter parce que le matin-même, ils avaient lu un commentaire élogieux (trop ! Gabrielle Sery dans le JIR-Télé. Tout comme les trois lignes du pote honni et banni, cet emmerdeur public de Tillier, avaient amené des curieux (et acheteurs) chez Gérard, quinze jours plus tôt.

Pour ce qui est de la télé et des radios, je ne peux pas en dire grand-chose. Sauf qu’on ne les pas vu ! 

Ils sont allés là où on leur a dit d’aller, chez des auteurs  » célèbres  » issus d’une notoriété qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes. Ces télés ne sont pas venues chez un petit éditeur associatif,  » L’Eclipse du temps « , de jeunes étudiants qui y croient assez pour se lancer dans une aventure à contre-courant du habituel.

Et pourtant…

De  » gros  » stands, richement décorés, ont eu de la fréquentation… mais peu d’achats. Nous, coincés au bout de la rangée, quasi anonymes, nous n’avions que nos livres. Et ça a marché, les enfants.

Geoffroy ? J’en suis (presque) complexé

Je vais parler de moi : je suis un vantard, vous le savez, un lamontrèr. Mais il y a de quoi : mon livre a disparu au fil des heures.
Et là, je veux saluer ceux qui sont venus…

Le premier fut mon quasi frère Harry Pitou : dès l’ouverture, jeudi, il était là et ça, les enfants, ça fait très chaud au cœur. Lu la dit, lu la fé. Pour le reste, que me pardonnent ceux que j’oublierai…

Ils avaient promis de venir, ils sont venus, la grande eNathalie Valentine Legros et son chéri,  » le  » Geoffroy Géraud Legros. P…, ce géant me dépasse d’une tête, les enfants. Notez que pour être à la hauteur de notre Nathalie, il faut avoir les centimètres. Et le cerveau. Il l’a.

Il l’a, ce fumier. J’en suis (presque) complexé… Je m’attends à lir quelque chose, un de ces quatre, dans leur excellent opus  » 7 Lames la mer « , qui parcourt notre  » petite  » histoire avec autant de bonheur que d’autres, la grande.

J’ai eu droit à des surprises de taille. Je vais essayer de vous les citer et que me pardonnent ceux que je ne mentionnerai pas. ‘Scuse à mwin, camarades, ma mémoire lé incertaine, comme qui dit l’aut’…

Raoul Lucas est venu ; tout comme notre drôle de zoiseau créole, Daniel Vabois, descendu de ses Trois-Bassins perdus dans les bois, pour en acquérir trois rien que pour ses enfants ; et pour me faire dédicacer son exemplaire personnel des  » 500 premiers Réunionnais « . De sa part… c’est un sacré hommage.

Le Waki Band et Sully Fontaine au top niveau

Jack Lepinay avait déjà son exemplaire mais a tenu à le faire dédicacer ; mon pote et ancien collaborateur Yannick Bernardeau était à son stand mais a pris du temps pour le plaisir du bavardage ; ma délicieuse cousine Jeannine Benard et son Fox sont venus ; comme Eric Boulogne ; Jean-François Hibon, Alain Vauthier, Faezal Darsot, ancien collaborateur à la mairie et ami précieux ; Camille Técher, ancienne complice de nos vacances à Makes dan’ temps lontan, avec les boums dans un vieux garage et, et… et ça ne vous regarde pas !
 

 

A l’entrée, Sully a été là avec son Waki Band et une musique en cuivre toujours bienvenue. Sulliman Issop, écrivain au talent fou mais trop méconnu a été de la partie, non loin du stand de Philippe Turpin, notre talentueux graveur cilaosien. J’ai eu la surprise de voir débarquer notre récent député David Lorion, avec l’ancien député et toujours ami Wilfrid Bertile, venus faire dédicacer leurs « Souvenirs d’une enfance créole » ; Jerry Ayan était au stand de l’espace culturel du Portail ; ainsi que la pulpeuse Noëlle, directrice de la Médiathèque du Tampon.

Emmanuel Genvrin, Denis Denis Leoniss, la souriante Rocaya étaient là aussi. Mais ce qui m’a particulièrement fait chaud au coeur, ce fut l’irruption de François Folio et de sa douce compagne, qui se battent toujours contre l’adversité pour que le Théâtre d’Taz Théâtre D’azur continue de vivre.

Je suis heureux du succès pour nos jeunes étudiants du projet Eclipse du temps, et pour Arnold Jaccoud, dont les livres ont eu aussi la faveur des visiteurs.

Cousin Pierrot Dupuy…merci à toi de m’avoir tiré une sacrée épine du pied avec ton Zinfos 974 ! Bravo à la Médiathèque de Linda Koo Seen Lin : Saint-Pierre mérite d’organiser une telle manifestation… même s’il manque du pognon. Lequel est, dit-on, utilisé ailleurs pour ne rien foutre. Mais vous savez ce que sont les mauvaises langues.

 

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