Le directeur du Sakifo annonce une affluence d’environ 17.000 personnes sur les trois jours du festival, loin des 25.000 nécessaires pour atteindre l’équilibre financier. L’organisateur explique que l’événement devait tout de même se tenir pour répondre à la demande du public mais aussi pour tester et comprendre comment gérer à l’avenir les rassemblements culturels pendant la pandémie.
La polémique des masques
Jérôme Galabert rappelle : « Je ne peux pas mettre une personne derrière chaque festivalier ! » Il explique que plusieurs membres de l’organisation ont été mobilisés pour organiser des contrôles durant le festival afin de demander aux personnes de porter le masque.
Le directeur du Sakifo concède que les autorités ont fait des reproches à l’organisation lors de la première soirée mais assure que le dispositif a évolué dès la deuxième soirée et aurait convaincu les contrôleurs.
Port du masque : 2 types de festivaliers
Jérôme Galabert fait le point sur le comportement des festivaliers. Suite à la remontée d’informations de son équipe, il explique qu’il y a deux types de participants au Sakifo : « Certains portent le masque parce qu’ils se sentent protégés comme cela. D’autres considèrent qu’ils ont fait l’effort de se faire vacciner et comprennent mal le double-effort d’aussi devoir porter le masque. »
Le directeur du festival affirme qu’un autre fonctionnement devra être mis en place pour les festivals à venir.
Polémique du Sakifo : Des arguments inavoués
L’organisateur de l’événement déplore aussi les critiques essuyées sur les réseaux sociaux. Il affirme que la situation a été instrumentalisée pour des raisons « politiques » ou « racistes« .
Il pointe notamment du doigt l’ancien maire de Saint-Paul contre qui il devrait prochainement porter plainte pour diffamation.