Les deux passeuses originaires de la région de Marseille, arrêtés samedi à l’aéroport Roland-Garros avec en leur possession plus de 15 kilos de shit et 6 000 cachets d’ecstasy seront jugées ce mercredi dans le cadre de la comparution immédiate. Comme rapporté par le JIR dans son édition de mardi, lors de leur audition, les deux femmes ont affirmé avoir été contactées par une personne qui avait déjà effectué ce type de voyage dans l’île.
Le procédé utilisé par les deux mules rappelle étrangement celui utilisé par d’autres passeurs ces dernières semaines, indiquent les douanes dans un communiqué. Ce qui fait dire aux autorités qu’un même réseau serait derrière ce trafic.
Conformément au protocole en vigueur, la compagnie aérienne a présenté à la douane, pour autorisation de livraison, un bagage arrivé non accompagné suite à une erreur de chargement au départ de Paris. Le passager propriétaire du bagage était arrivé sur le vol précédent et avait déjà quitté l’aéroport pour se rendre à son hôtel.
Les agents de la brigade de surveillance extérieure (BSE) de Saint-Denis-Gillot l’ont passé à l’appareil à rayon X pour contrôler son contenu. L’image a révélé la présence de masses sombres, a priori de matière organique.
L’ouverture de la valise a permis de découvrir trois paquets cadeaux, parmi quelques vêtements et effets personnels. Les deux premiers paquets cadeaux contenaient des poches cellophanées renfermant des cachets colorés identifiés comme de l’ecstasy suite aux tests chimiques. Le troisième paquet contenait quinze sachets thermosoudés renfermant des blocs scotchés, chacun contenant une dizaine de savonnettes de résine de cannabis.