Déférés ce mardi au tribunal de Champ-Fleuri, les six individus soupçonnés d'avoir participé à un trafic de zamal entre La Réunion et Maurice sont jugés ce mercredi, dans le cadre de la comparution immédiate.
Alors que le bateau a finalement été retrouvé hier soir par les autorités mauriciennes sur la plage de Flic en Flac, les avocats des mis en examen ont demandé un renvoi de l'audience à l'instruction. Ils estiment ne pas avoir eu suffisamment de temps pour pouvoir prendre connaissance d'un dossier aussi complexe s'agissant de plus, d'un réseau de ressortissants étrangers. Il s'agit également de déterminer le degré d'implication de chacun.
La marchandise saisie est évaluée à 2 millions d'euros sur le marché mauricien, 1 million d'euros sur le marché réunionnais. Les producteurs locaux n'ont pas encore été identifiés. La défense souhaite que l'enquête permette aussi d'identifier les Mauriciens à la tête de ce réseau, dans le cadre de la coopération annoncée lors de la venue du chef de la police mauricienne à La Réunion.
Le renvoi de l'audience a été longuement discuté. La procureur a de son côté estimé que le dossier n'était pas complexe et qu'il était jugeable en l'état. "Si on peut investiguer sur l'avenir on ne peut pas rester sur le passé", a-t-elle commenté. "Si cette décision doit être prise (celle du renvoi NDLR) les trafiquants et les consommateurs ont encore de beaux jours devant eux", a-t-elle ironisé. La procureur a demandé un placement en détention provisoire pour les 6 prévenus et qu'il n'y ait pas de contact entre eux.
Après délibération, le tribunal a finalement décidé de ne pas renvoyer l'affaire à l'instruction mais de reporter la comparution au 26 juin. Le maintien en détention a également été confirmé.
Alors que le bateau a finalement été retrouvé hier soir par les autorités mauriciennes sur la plage de Flic en Flac, les avocats des mis en examen ont demandé un renvoi de l'audience à l'instruction. Ils estiment ne pas avoir eu suffisamment de temps pour pouvoir prendre connaissance d'un dossier aussi complexe s'agissant de plus, d'un réseau de ressortissants étrangers. Il s'agit également de déterminer le degré d'implication de chacun.
La marchandise saisie est évaluée à 2 millions d'euros sur le marché mauricien, 1 million d'euros sur le marché réunionnais. Les producteurs locaux n'ont pas encore été identifiés. La défense souhaite que l'enquête permette aussi d'identifier les Mauriciens à la tête de ce réseau, dans le cadre de la coopération annoncée lors de la venue du chef de la police mauricienne à La Réunion.
Le renvoi de l'audience a été longuement discuté. La procureur a de son côté estimé que le dossier n'était pas complexe et qu'il était jugeable en l'état. "Si on peut investiguer sur l'avenir on ne peut pas rester sur le passé", a-t-elle commenté. "Si cette décision doit être prise (celle du renvoi NDLR) les trafiquants et les consommateurs ont encore de beaux jours devant eux", a-t-elle ironisé. La procureur a demandé un placement en détention provisoire pour les 6 prévenus et qu'il n'y ait pas de contact entre eux.
Après délibération, le tribunal a finalement décidé de ne pas renvoyer l'affaire à l'instruction mais de reporter la comparution au 26 juin. Le maintien en détention a également été confirmé.