Une rotation de 300 camions par jour
Après analyse des éléments contenus dans le dossier d’enquête, le conseil a estimé le territoire « concerné plus particulièrement par la problématique d’acheminement des matériaux avec un flux de rotations d’environ 300 camions par jour sur les axes routiers du secteur de Quartier-Français et de Deux Rives. Cette augmentation du trafic routier aura pour conséquence inéluctable une dégradation irréversible du cadre de vie des habitants de ces quartiers ».
Un réseau routier déjà saturé amené à se dégrader
En cause, les nuisances pour les riverains telles que la poussière ou le bruit, qui pourraient découler des rotations. Le réseau routier étant déjà emprunté par les poids lourds en période de coupe de canne, le conseil a estimé que « le réseau routier emprunté par ces véhicules lourds n’étant pas dimensionné pour accueillir un tel flux, subira des dégradations rapides, compromettant ainsi la circulation des véhicules, et à terme, la sécurité des piétons, automobilistes et cyclomotoristes ».
L’impact sur la qualité des eaux souterraines et superficielles est également soulevé, avec une crainte de « dégâts irréversibles » sur une zone protégée.